La rencontre du sergent Valentina Netchaïev
Datte: 15/02/2019,
Catégories:
guerre,
fh,
inconnu,
uniforme,
forêt,
Oral
nature,
Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe
... mais ne remarqua rien. Un raclement de gorge et un toussotement au-delà des arbustes le figèrent sur place. Otto se dirigea vers la rivière, écarta doucement la végétation et là, il la vit, de l’eau jusqu’au-dessus du nombril. Elle sortait lentement de la petite rivière en regardant le soleil bas sur l’horizon.
Une fois les deux pieds sur la berge, elle essora ses longs cheveux en les tordant de ses deux mains. Puis, elle resta debout, les mains sur les hanches. Le jeu d’ombres et de clarté rosissantes sur son corps nu et mouillé faisait ressortir toutes ses rondeurs, toutes ses formes, toute sa féminité.
Otto Piltz, bouche bée, n’arrivait pas à détacher son regard de cette petite Vénus, de ses deux magnifiques seins aux pointes dressées, de ses hanches un peu saillantes, du triangle noir de son pubis, du rebondi de ses fesses, du galbe de ses cuisses. Du sol, montait un mélange d’odeurs de terre humide et d’herbe chaude. Après quelques minutes, elle quitta la berge et, en repoussant les feuillages, se trouva nez à nez avec le médecin allemand. Elle sursauta et faillit pousser un cri.
— Toi non plus, tu n’es pas prudente, camarade sergent !
Après une seconde de flottement, ils s’étreignirent et roulèrent sur la couverture. Otto plongea ses deux mains dans l’abondante chevelure et attira le beau visage de la Sibérienne vers le sien. Ils se dévisagèrent un instant, le regard enfiévré, et s’embrassèrent avec fougue et passion, jusqu’à en perdre le souffle. Haletant, ...
... le jeune officier promena sa bouche avide dans le cou de Valentina, descendit sur ses épaules, puis s’attarda longuement sur ses seins fermes, qu’il embrassa, lécha, mordilla. Sous lui, la jeune russe se tortillait de plaisir en gémissant. Sa peau était douce, humide de la rivière, gorgée de soleil, et exhalait un parfum subtil. Son ventre était chaud, tendre à mordiller, soyeux sous ses lèvres empressées, vibrant sous ses baisers.
Ses dents happèrent doucement, ça et là, la musculature ferme de ses cuisses, jusqu’à ce que, à bout de patience, Valentina cambra son bassin pour lui offrir son sexe. Otto Piltz frotta quelques instants sa joue contre le petit triangle de poils rudes, puis, à plusieurs reprises, souffla légèrement sur son mont de Vénus. Le souffle tiède glissa comme une caresse de velours sur son ventre et alla mourir contre les seins de la jeune femme.
Enfin, à bout de désir, Otto Piltz colla sa bouche sur la fente intime de la jeune Sibérienne en un baiser ardent. Des vagues de plaisir de plus en plus rapprochées, de plus en plus violentes, montèrent à l’assaut du corps offert de Valentina. Ses mains étaient crispées sur la couverture kaki, ses hanches ondulaient sous les coups de langues précis de l’officier allemand. Le long cri de jouissance de la jeune femme fut couvert par l’explosion d’un obus, quelque part entre les lignes ennemies. Sans attendre, Otto se coucha sur son corps pantelant et pénétra dans le fourreau étroit et brûlant de la Russe. Plus ...