1. Un vieux rêve oublié


    Datte: 18/02/2018, Catégories: fh, grossexe, grosseins, fépilée, vacances, amour, noculotte, pied, chaussures, rasage, Oral pénétratio, québec, Auteur: Lahel, Source: Revebebe

    ... servis une part du plat de pâte que je mangeai avec d’infinies précautions, pour ne pas abîmer la blancheur immaculée de ma robe.
    
    — Tu pensais aller où ? demandai-je entre deux bouchées.
    
    Thomas Senior avait des contacts dans quelques boîtes du centre-ville ; aussi, son fils ne manquait jamais de bonnes adresses. Celui-ci me suggéra deux ou trois noms qui ne me disaient absolument rien ; je choisis celui qui me paraissait le plus exotique.
    
    Il haussa des sourcils étonnés et j’aurais juré voir un instant d’effarement sur son visage ; il acquiesça néanmoins et, curieuse, je décidai de ne pas changer d’avis. Une fois notre repas terminé, nous nous sommes mis en route dans son monstrueux pick-up. Côté environnement et émissions de gaz, ce n’était franchement pas idéal ; mais quand on considérait le nombre d’outils et d’équipement qu’il devait trimballer dans le cadre de son travail, on lui pardonnait un peu. Je préférais quand même ma petite voiture qui consommait autant qu’un briquet.
    
    Il se fraya un chemin jusqu’au centre-ville et j’éclatai de rire quand je vis la devanture du bar annoncé ; des superbes silhouettes se découpaient dans les grandes vitrines opaques, peintes comme des ombres chinoises. Il me jeta un regard surpris tandis que je m’exclamais :
    
    — Une boîte à strip-tease !
    — Ben oui, dit Tom qui me regardait d’un drôle d’air. Je déconnais quand j’ai dit ça tout à l’heure, mais tu avais l’air de connaître, alors…
    — Pas du tout. On y va vraiment ? ...
    ... demandai-je d’un ton réjoui.
    
    Je n’étais jamais allée dans un tel endroit auparavant, mais je devais admettre que ce n’était pas la curiosité qui manquait. Maintenant, j’en étais convaincue : il m’assassinait du regard. Ça m’a fendu un immense sourire d’une oreille à l’autre.
    
    À une heure du matin, complètement éméchés, nous allâmes cueillir notre taxi, titubant bras dessus, bras dessous, complètement hilares. Le spectacle valait le détour ; ce n’était pas un club minable. Les filles, belles et vêtues de lingerie prestigieuses, étaient d’excellentes danseuses et chargeaient des prix exorbitants, plumant allègrement leurs richissimes clients. Tom n’avait eu qu’à dire son nom de famille pour que le service VIP s’enclenche ; apparemment, son père était connu entre ces murs. Je m’étais toujours doutée que le géniteur de Tom n’était pas très honnête, et je préférais ne pas connaître toutes les sources de ses revenus colossaux. Néanmoins, il était agréable de profiter des avantages de ses contacts… originaux. Les consommations nous avaient coûté une bagatelle. Un videur avait assuré à mon cavalier que le pick-up était garé en lieu sûr dès qu’il était devenu évident que celui-ci n’était plus en état de le conduire.
    
    Tom s’était déchaîné après la première demi-heure, dès qu’il avait constaté que, contrairement à son ex, je ne faisais pas de scandale quand il écarquillait les yeux devant une manœuvre particulièrement sensuelle d’une effeuilleuse aux allures de star ; j’avais trop à voir ...
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