Un vieux rêve oublié
Datte: 18/02/2018,
Catégories:
fh,
grossexe,
grosseins,
fépilée,
vacances,
amour,
noculotte,
pied,
chaussures,
rasage,
Oral
pénétratio,
québec,
Auteur: Lahel, Source: Revebebe
... prières à j’ignore quel dieu, nos corps produisaient des sons humides et obscènes en se heurtant…
Jouir avec Tom, c’était revivre un vieux rêve que l’on croyait avoir oublié. Sa soudaine avidité répondait si bien à mon désir que j’avais presque l’impression de perdre connaissance ; j’écartai les jambes de ses épaules, éloignant mes pieds en un arc de cercle, projetant mes hanches et mon sexe agité, crispé de plaisir, contre lui avec un cri perçant ; il jura et, après une dernière ruée plus brutale que les autres qui sembla m’emplir jusqu’à la gorge, s’écroula sur moi en gémissant. Je sentis sa verge, secouée de frissons, être traversée par son sperme avant qu’il ne se déverse au creux de mon ventre en plusieurs jets puissants. Tom, haletant comme un homme qui vient de courir plusieurs kilomètres, empoigna mes seins à deux mains, le visage enfoui dans mes cheveux, à quelques centimètres de mon oreille.
Pendant une minute, nous restâmes immobiles et silencieux, nous caressant à peine du bout des doigts, reprenant notre souffle et notre esprit, l’érection de Tom se résorbant lentement entre mes cuisses. Mon cœur reprenait lentement son rythme régulier, l’adrénaline faisant place à l’endorphine dans mon cerveau.
Il tendit le bras vers ma table de chevet et je me disais, l’esprit embrouillé et un peu endormi, qu’il ...
... était bien tard pour s’inquiéter de mettre un préservatif. Il me tendit une poignée de mouchoirs en papier, le sourire timide mais les yeux pétillants. Je l’embrassai sur le bout du nez et lui rendis son sourire. Il m’essuya en se retirant de moi, son sexe ramolli luisant de sperme et de cyprine piquant du nez entre ses cuisses, recueillant dans le mouchoir qu’il chiffonna et lança dans ma corbeille le fruit de notre plaisir. Il se recoucha sur le dos, les mains derrière la tête, un sourire beaucoup plus franc aux lèvres. Je m’étirai langoureusement et, sentant que la tempête était passée, Amir sauta prudemment sur mon couvre-lit froissé, nous dévisageant avec circonspection.
Tom me regarda et me tendit son bras, m’invitant à me blottir contre son flanc, ce que je fis avec joie. Il m’embrassa d’abord sur le front puis, lorsque je levai le visage vers lui, effleura doucement mes lèvres dans un baiser tendre. Il me serra plus fort dans son bras et je me blottis dans le creux de sa gorge, fatiguée mais heureuse.
— Tu m’as manqué, commenta Tom, résumant ce qu’il s’était passé avec un euphémisme si extraordinaire que je rigolai sur son torse, amusée et fondante de bonheur, mon hilarité entraînant la sienne.
Nous nous sommes endormis enlacés, les membres enchevêtrés et les cheveux ébouriffés, un grand sourire aux lèvres.