1. Un vieux rêve oublié


    Datte: 18/02/2018, Catégories: fh, grossexe, grosseins, fépilée, vacances, amour, noculotte, pied, chaussures, rasage, Oral pénétratio, québec, Auteur: Lahel, Source: Revebebe

    ... la dernière fois, ce n’était pas de ma faute, et je ne comptais pas l’oublier. Il s’éclaircit finalement la gorge et opta pour un terrain neutre.
    
    — Comment va Amir ?
    — Comme un charme. Et toi ?
    
    Nous avons échangé quelques banalités au sujet des examens, de nos appréhensions et de nos espoirs de résultats, au point que je finis par me demander pourquoi Thomas, qui venait d’achever une éreintante session en architecture, appelait son ex-petite amie et ex-meilleure amie au début d’une rayonnante journée de vacances pour discuter de chiffons de papiers sur lesquels nous n’avions plus aucun pouvoir. Je n’ai jamais été reconnue pour ma patience, ni pour mon tact. En revanche, je le suis pour ma franchise.
    
    — Tu m’appelles pendant que Maude est sous la douche ? demandai-je au terme d’un silence légèrement trop prolongé, réussissant à ma grande fierté à conserver un ton égal, bien que tranchant comme une feuille de papier sur un auriculaire imprudent.
    
    Maude, c’était celle qui s’était présentée à moi comme étant sa fiancée, la raison qui faisait que Tom et moi ne nous parlions plus depuis pratiquement un an malgré le fait que nous ayons pratiquement grandi côte à côte et traversé nombre d’épreuves ensemble. La possessivité et l’arrogance de la future designer avaient fini par venir à bout de mes nerfs.
    
    Le fait est que j’étais jalouse, moi aussi. Bouffée, dévorée, terrassée par une envie de lacérer ce visage angélique à chaque fois que je croisais son regard ...
    ... goguenard à l’université. Thomas et moi, c’était… ce fut jadis une complicité absolue, d’intenses fous rires et de longs silences entendus, et même, pendant une période malheureusement trop brève, un amant tour à tour tendre ou passionné, toujours merveilleux. Sa haute silhouette, sculptée par le travail qu’il effectuait pour son entrepreneur en bâtiment de père, avait occupé mes rêves et mes fantasmes depuis que la puberté m’avait éveillée à ce genre de pensée.
    
    Un soupir me répondit à l’autre bout du fil. De toute évidence, je touchai un point sensible qu’il aurait aimé mettre de côté. Il n’allait pas s’en tirer aussi facilement ; s’il se souvenait un tant soit peu de ce que j’étais, il devait le savoir.
    
    — Non. Elle n’est pas là. Écoute, si tu ne veux pas me parler…
    
    Oh non ! Il n’allait pas me la faire, celle-là !
    
    — Je t’aurais déjà raccroché à la gueule, rétorquai-je. J’ai envie que tu arrêtes de tourner autour du pot et que tu me dises pourquoi tu t’es donné la peine d’aller chercher mon numéro dans tes vieux contacts.
    
    Cette fois, au bout du fil, le silence s’était fait plus léger. J’ai même eu l’impression de l’entendre renifler un petit grognement amusé. Thomas n’a jamais été très bavard, surtout au téléphone : les quelques phrases qui suivirent me sidérèrent, tant par leur contenu que par leur longueur.
    
    — J’ai mis Maude à la porte. Ça allait mal depuis des semaines, et il y a quelques jours, elle… elle a fait une grosse connerie. Elle est retournée chez ses ...
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