1. Un vieux rêve oublié


    Datte: 18/02/2018, Catégories: fh, grossexe, grosseins, fépilée, vacances, amour, noculotte, pied, chaussures, rasage, Oral pénétratio, québec, Auteur: Lahel, Source: Revebebe

    À onze heures du matin, un ronronnement sonore assorti d’une caresse velue sur la joue me tira d’un sommeil de plomb. Emplâtrée, j’émergeai de mes draps et tombai nez à nez avec Amir, mon splendide persan bicolore qui me léchait affectueusement le nez, sa façon de me signifier que l’heure du petit déjeuner était largement passée et qu’il désirait que j’utilise mes dons de maîtresse pour remplir sa gamelle.
    
    Une vague de panique m’étreignit quand je jetai un œil aux aiguilles de mon réveil, avant de retomber mollement sur mes oreillers. Les vacances. Enfin ! La session avait été éreintante, les examens, éprouvants. Mon pauvre corps, ivre de sommeil, ne voulait pas quitter le havre de mon matelas. Je grattai distraitement la tête et le dos de mon chat qui s’étira en poussant un miaulement rauque et enfonça ses griffes acérées dans l’étoffe fine de mes draps d’été, me décidant enfin à quitter la quiétude de ma chambre assombrie par les rideaux tirés.
    
    Baillant et me grattant le cuir chevelu, précédée par Amir qui trottait allègrement vers le coin où je rangeais son sac de croquettes et disposais sa gamelle, je traversai mon appartement inondé de soleil, embaumant encore du produit nettoyant citronné qu’utilisait la femme de ménage qui passait une fois par mois, donc hier, pendant que je trimais encore sur mon dernier examen. C’était une véritable journée de congé que j’avais devant moi, libérée de corvées et de courses. Une fois mon compagnon félin servi, je me dirigeai à ...
    ... petits pas vers ma cuisine, tout équipée d’électroménagers en inox dernier cri.
    
    J’étais propriétaire de mon appartement, un petit cinq pièces au troisième étage d’un bâtiment de pierre situé non loin du centre-ville. Il y avait de cela trois ans, alors que j’avais vingt ans, j’avais acheté un billet de loterie à mon boulot, quelque peu cynique : j’avais eu une veine de pendue, m’enrichissant soudain d’un bon magot. J’avais pu m’acheter un toit, une voiture, régler les dernières dettes de mes parents et reprendre mes études abandonnées sans être obligée de travailler comme une acharnée pour subsister… du moins pour quelques années. Je ne menais pas un grand train de vie, mais je m’étais gâtée quand était venu le temps de meubler mon intérieur.
    
    Comme je me versais un verre de lait, le téléphone sonna.
    
    — Allô, saluai-je, le combiné coincé entre mon oreille et mon épaule, les bras occupés à déloger Amir du comptoir où il avait grimpé dans la ferme intention de laper un peu de lait de mon verre.
    
    Je m’attendais à entendre la voix vigoureuse de ma mère ; je fus donc surprise par la voix rauque et grave qui résonna dans le haut parleur. Je connaissais très bien cette voix, bien qu’elle n’ait pas retentit dans mes tympans depuis quelques mois. Je laissai retomber mon persan par terre et me redressai, étreignant le combiné.
    
    Mon interlocuteur me salua, puis un silence qui promettait de devenir lourd s’installa entre nous. J’attendis, patiente. Si nous nous étions disputés ...
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