1. Un vieux rêve oublié


    Datte: 18/02/2018, Catégories: fh, grossexe, grosseins, fépilée, vacances, amour, noculotte, pied, chaussures, rasage, Oral pénétratio, québec, Auteur: Lahel, Source: Revebebe

    ... perverse hurla dans ma tête que mon orgueil blessé pouvait bien aller se faire foutre. Littéralement.
    
    Je me glissai dans ma chambre en quête d’un pyjama quand la porte de la salle de bain se ferma. J’appliquais une crème hydratante sur ma peau quand il revint, le visage et les cheveux humides. Il m’observa me tapoter les joues.
    
    — Tu n’as rien qui irait avec tes sandales neuves ?
    — J’ai déjà une idée. Pourquoi tu y tiens tant ?
    — Je pensais qu’on pourrait aller prendre un verre quelque part. On a fini nos examens, on est jeunes, beaux célibataires, on peut au moins fêter ça honorablement. Je me suis acheté une chemise et un pantalon tout à l’heure, conclut-t-il comme s’il avait fourni un immense effort et que cela réglait la question.
    
    De la part d’un mec qui débourse l’équivalent de son dernier contrat sans sourciller pour une paire de chaussures de femme, c’était plutôt cocasse. Je ne pus m’empêcher de sourire, en partie parce qu’il m’avait indirectement dit que j’étais belle, et il l’interpréta comme un consentement. Il fila dans la cuisine chercher son paquet de fringues neuves et je refermai la porte de ma chambre.
    
    J’en sortis une demi-heure plus tard. Tom était en train de déguster sa part de lasagne, recoiffé et vêtu de ses nouveaux vêtements, quelques crans plus classes que ses vêtements usuels ; une chemise noire, quelque peu conventionnelle mais mettant en valeur le triangle parfait de son tronc, sur un pantalon droit de fine toile beige kaki. Il leva ...
    ... la tête, impatient, mais cessa de mastiquer quand il croisa mon regard.
    
    J’avais choisi une robe bustier blanche, ajustée à la poitrine et à la taille, évasée des hanches à l’ourlet, qui arrivait à mi-cuisse. La coupe était très simple, élégante, achetée en solde l’année dernière dans une boutique de luxe. En dessous, un soutien-gorge sans bretelles, blanc lui aussi, modelait mon décolleté. Une culotte garçonne de dentelle ornée de ruban protégeait mon fessier de ma jupe courte. Mes jambes galbées, juchées sur leurs talons vertigineux, étaient entourées des rubans de cuir de mes sandales jusqu’à mi-mollet. Pour s’harmoniser aux couleurs du clou de mon ensemble, j’avais enfilé des boucles d’oreilles et un bracelet assorti, constitués de grains d’or et de jade ainsi un pendentif sur chaîne dorée de quartz rose taillé de la forme de la fleur du même nom. Mon épaisse crinière couleur chocolat cascadait en boucles souples dans mon dos et sur mes épaules, encouragée par mes produits coiffants. J’avais un peu soutenu mon maquillage, sortant la poudre matifiante, le crayon et le fard a paupière, me composant un regard charbonneux au-dessus d’une bouche rosée et diaphane.
    
    — Ça te va très bien, commenta Tom, laconique, son regard complétant sa phrase sans équivoque.
    
    Au naturel, je suis très loin de la mocheté ; quand je m’en donne la peine, je deviens aisément une très jolie fille. Le blanc tranchait sur le bronze de ma peau, faisait ressortir l’obscurité de mon regard. Je me ...
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