Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (2)
Datte: 30/11/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Olga T, Source: Hds
... ce qui s’était passé l’été précédent, j’étais en froid avec ma mère, c’est le moins qu’on puisse dire.
Je n’avais avec moi qu’une modeste somme d’argent, ayant refusé l’aide qu’Agun voulait m’apporter. J’avais réservé pour quelques jours une modeste chambre d’hôtel et je me sentais particulièrement mal à l’aise au moment de contacter N., à qui je n’avais donné aucun signe de vie depuis de nombreuses semaines.
• Bonsoir chéri, c’est Olga
Le ton était assez sec. Je n’étais pas attendue et encore moins accueillie les bras ouverts.
• Je t’ai reconnu. Que veux-tu ?
• Je suis à Athènes. Si tu veux toujours de moi, j’ai choisi.
N. était furieux :
• Quoi, tu me largues, pas un mot depuis presque trois mois et tu débarques à Athènes, sans m’en parler avant ? Tu te paies ma tête, tu me prends pour un imbécile ou quoi ? Et surtout pour qui tu te prends ? Il y a bien d’autres femmes que toi et plus jolies ! Je ne t’ai pas attendu !
• Je le sais bien, je te demande pardon, N. J’ai compris que je ne pouvais pas vivre sans toi, que je t’aime.
• C’est ça, et quand tu auras assez, tu retourneras chez ton mari et ta gouine. Tu me siffles et tu crois que je vais te dérouler le tapis rouge ?
N. hurlait au téléphone. Je me suis dit que j’avais tout gâché, que j’avais tout perdu : mon mari, mes enfants, ma compagne et mon amant.
Je faisais un effort sur moi-même pour ne pas pleurer, ne pas me plaindre, ne pas évoquer la situation inextricable dans laquelle je ...
... m’étais mise.
Moi qui avais toujours été traitée comme une princesse par mon père, puis par Philippe, jamais je n’avais connu une telle humiliation, y compris de la part d’Hassan et même de Rachid. J’ai eu la tentation d’en rester là, de lui raccrocher au nez. Advienne que pourra, tout, y compris le trottoir, que de dépendre d’un tel homme.
J’ai pourtant résisté à la tentation. Il y avait eu un silence de quelques instants. N. avait joué son numéro, il avait voulu montrer que je m’offrais à lui sans conditions, que lui n’avait rien demandé, qu’il était mon maître.
• Tu te souviens de ce que je t’ai dit lorsqu’on s’est quitté à Paris ?
• Oui, tu m’as dit que si je voulais devenir ta femme, ce serait à tes conditions et que tu ne partageais pas. C’est d’accord. Je veux être ta femme.
• Dans ce cas, prends tes affaires et viens, et tout de suite. Je t’attends. Je vais te baiser comme tu aimes, petite garce ! Tu en as envie ?
• Oui
• Dis-le !
• J’ai envie que tu me baises, N !
Dans le taxi qui m’amenait chez N. j’étais partagée. Excitée, parce que je savais ce qui m’attendait et que ça m’avait terriblement manqué. En même temps, je me disais que j’étais en train de faire la plus grande bêtise de ma vie. J’ai appelé Agun, pour prendre des nouvelles des filles et entendre sa voix. Mon ainée, Lucie, refusa de me parler.
• Bonsoir chérie, je suis bien arrivée. Je suis dans un taxi, je vais chez N.
• Comment a-t-il réagi à ton arrivée imprévue ?
• Très ...