1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (2)


    Datte: 30/11/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... patience, car ma crise fut bien pire que celle de l’été.
    
    Je pleurais beaucoup, toujours à la limite de la dépression. Je me consacrais à fond à mes enfants. J’avais par ailleurs commencé, à ce moment-là, la publication de mes textes sur HdS, un exercice de « catharsis » qui me faisait le plus grand bien. Je passais aussi beaucoup de temps dans les bras d’Agun, qui se montrait plus tendre, plus amoureuse que jamais, même si elle savait qu’elle ne pouvait me faire oublier les étreintes de N.
    
    Je me montrais dure et injuste envers Philippe. Sans doute parce que c’est lui qui m’avait encouragé à assumer mon hypersexualité et donc à rechercher des relations extra-conjugales. En tout cas, nous faisions chambre à part, je refusais brutalement ses tentatives d’approche et même les séances candaulistes qu’il se proposait d’organiser pour moi.
    
    • Philippe, je suis revenue pour les enfants et pour Agun. Laisse-moi, ne me touche-pas, veux-tu ?
    
    Il était pâle, ses yeux brillaient. Il se retirait, sans dire un mot et nous avons dès lors cohabité sous le même toit, mais comme deux étrangers.
    
    Je sais aujourd’hui que je voulais qu’il réagisse, qu’il se révolte. Je ne m’attendais pas à ce qu’il argumente, qu’il rappelle son amour sans limites, tout ce qu’il avait pour moi et mes enfants, alors même qu’une seule avait été conçue par lui. Non, j’attendais sa colère, j’espérais qu’il s’impose, montre qu’il était l’homme et que j’étais sa femme. Au fond, je voulais qu’il se comporte à ...
    ... ce moment-là comme un mâle, me domine et aille jusqu’à me prendre de force.
    
    Il l’aurait fait alors, j’aurais résisté et l’aurais giflé et griffé, mais s’il m’avait baisé, il aurait gagné et j’aurais certainement oublié N. Mais ce n’est pas hélas la personnalité de Philippe.
    
    Agun avait tenté de m’ouvrir les yeux, de me dire que j’étais profondément injuste, mais j’ai refusé de l’écouter. Elle plaidait la patience envers un Philippe meurtri. Agun pensait que le temps ferait son œuvre et faisait tout ce qui lui était possible pour recoller les morceaux et préparer un retour à la « normale ».
    
    LA CRISE
    
    Agun a toujours fait preuve d’un courage et d’une volonté hors normes. Même quand nous avons été séparées pendant près de dix ans, elle était persuadée que nous nous retrouverions. Mais cette fois, son optimisme et son amour ne pouvaient rien, au moins dans l’immédiat. Les fêtes de fin d’année s’écoulèrent dans une atmosphère morose, même si nous maintenions les convenances par rapport aux enfants.
    
    Le temps s’écoulait, sans que je change mon comportement. Je constatais au contraire que Philippe semblait s’en accommoder en définitive, se montrant d’une totale indifférence à mon égard.
    
    J’avais constaté ses absences fréquentes, y compris en soirée et le week-end. Mon instinct de femme jalouse s’éveilla. Comme je l’avais fait un peu plus de deux ans plus tôt lors de sa liaison avec Ambre, je me suis mise à consulter la messagerie de Philippe. Il n’avait pas jugé utile ...
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