Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (2)
Datte: 30/11/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Olga T, Source: Hds
... l’aura. Ma décision est prise, ma valise est prête, je vais rejoindre N.
• Tu fais une terrible erreur, Olga. Et que fais-tu des enfants ? Et moi, je ne compte plus non plus ?
• J’ai contacté Hassan, Leila est sa fille, il la reprend chez elle. Avec Philippe, tu prendras soin de Lucie et de Sofia. Quant à toi, notre amour est éternel : je convaincrai N. d’accepter mes enfants et toi également. Je ne peux pas et ne veux pas vivre sans eux et sans toi.
• Je pense que tu te trompes lourdement sur cet homme. Il n’est pas Philippe : il n’acceptera pas les enfants des autres et encore moins ta maîtresse.
• Laisse-moi le temps de le convaincre. Je sais comment procéder.
Malgré ses efforts, ses larmes, Agun ne put me convaincre de changer d’avis. Agun essaya d’obtenir de Philippe qu’il tente de me fléchir. Ulcéré que je l’aie espionné, tout en reconnaissant qu’il s’y attendait, il se contenta de dire à Agun que j’avais fait mon choix.
Chez moi la femme amoureuse et en colère l’avait emporté sur la mère de famille qui abandonnait, même provisoirement des enfants de six ans, quatre ans et deux ans. J’ai eu le cœur brisé, quand Hassan est venu récupérer sa fille, qui ne voulait pas le suivre, même s’il avait toujours assumé ses devoirs de père. Mon ainée fut particulièrement dure envers moi, car elle ne pouvait comprendre que je puisse quitter un père qu’elle adore. Entendre une enfant de six ans dire qu’elle vous déteste m’a fait particulièrement mal et m’a rappelé ...
... le comportement odieux que j’avais eu envers ma propre mère.
Par orgueil, mais surtout par faiblesse, je n’ai pas eu le courage de faire mes adieux à Philippe. Je me suis contentée de lui laisser une lettre, lui disant qu’il resterait dans mon cœur, lui disant merci pour tout l’amour qu’il m’avait donné et pardon pour le mal que je lui faisais. Je lui laissais les coordonnées de l’avocat que j’avais choisi pour la procédure de divorce et que j’acceptais par avance tout ce qu’il pouvait demander. Je concluais en lui disant que j’allais rejoindre N., que c’était mieux ainsi et lui souhaitais d’être heureux avec Théodora.
J’ai alors laissé parler mon cœur et j’ai conclu en disant : « Je reste ton Olga et je t’aime. » Je sais, c’était en totale contradiction avec mon comportement. Je le répète et pas pour me dédouaner : Philippe serait venu à ce moment-là, je serais tombée dans ses bras, nous aurions fait l’amour et rien ne se serait passé. Mais il n’est pas venu et je suis partie, avec ma petite valise.
AUX MAINS DE N.
En arrivant à Athènes, j’avais en quelque sorte brûlé tous mes vaisseaux et me livrais au bon vouloir de N.
Depuis près de quinze années, à l’exception d’une courte tentative en 2015, qui avait échoué pour les raisons que j’ai racontées dans « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (53) : le bureau », (paru le 29 novembre 2018), j’avais cessé toute activité professionnelle. J’étais donc entretenue par Philippe. En plus, suite à ...