1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (2)


    Datte: 30/11/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... sont claires : tu veux que nous vivions ensemble, tu veux être ma femme, alors tu restes à la maison, tu t’occupes du foyer. Si tu n’es pas d’accord, tu le dis et tu en tires les conséquences, je ne te retiens pas.
    
    • J’ai fait mon choix, tu le sais. Je ferai tout ce que tu veux.
    
    N. n’avait pas lésiné sur la reconstitution de ma garde-robe, en m’offrant des tenues superbes et très sexy. Cela lui permettait de m’amener dans des soirées où il m’exhibait fièrement, tout en me veillant à ce que je n’ai aucun contact hors de sa présence.
    
    Je comprenais instinctivement que j’étais son dernier trophée de chasse et appréhendais le moment où il se lasserait et passerait à autre chose, d’autant que j’ai compris très vite que, de son coté, il n’avait aucune intention de m’être fidèle.
    
    La mainmise qu’avait N. sur moi était totale. Je sais aujourd’hui que N. poussait à un divorce conflictuel, qui prolongeait ma situation de précarité et retardait le moment où se poserait le sujet de la garde des enfants.
    
    Je n’avais pas de relations et de vie sociale en dehors de lui. L’argent qu’il me laissait et qu’il contrôlait était destiné à la tenue de la maison, je n’avais aucune autonomie financière, mes comptes en France étaient vides et je refusais obstinément l’aide qu’Agun me proposait.
    
    Mes journées se déroulaient toujours de la même façon. En dehors de promenades quotidiennes, de la ...
    ... lecture, de la rédaction et du suivi des textes publiés alors sur HdS, je m’occupais du vaste appartement de N., je préparais son diner, que je lui servais dès son retour. N. avait toujours des reproches à me faire, sur ma cuisine, sur la tenue de la maison, sur une chemise mal repassée. Moi qui avais toujours eu, depuis l’enfance, un tempérament de rebelle, j’acceptais en silence, baissant les yeux, soumise. Car j’étais amoureuse et attendais ma récompense, celle du plaisir que je donnerai à mon seigneur et maître.
    
    Car, de ce côté-là, N. assurait. Il exigeait que je sois toujours prête et donc, quand j’étais à la maison, que je ne porte ni culotte ni string. C’est lui qui décidait quand et comment.
    
    Je me rendais compte que j’étais descendue bien bas, mais vivais cela comme la conséquence, la punition, pour mon mode de vie des 25 ans écoulés. J’étais toujours amoureuse de N. et il suffisait qu’il me donne chaque soir ma dose de plaisir, pour que toute volonté de révolte disparaisse.
    
    Mes enfants me manquaient, Agun me manquait et, j’ose le dire, Philippe me manquait.
    
    Etait-il encore temps de revenir en arrière et de tenter de sauver ce qui pouvait l’être ? Au lieu de cela, je fis le choix de la fuite en avant, de poursuivre ma descente aux enfers, avec en final la chance incroyable que j’ai pu avoir de reconstruire tout ce que j’avais failli détruire définitivement.
    
    (A suivre) 
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