Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (2)
Datte: 30/11/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Olga T, Source: Hds
AVERTISSEMENT
Il s’agit de la suite de « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (1) », paru le 27 octobre, le second volet d’un texte qui a été particulièrement difficile à écrire pour moi, celui de mon adultère avec N.
Je n’ai pas rédigé ce texte par contrition, car nul ne peut effacer ce qui s’est passé et donc ses fautes passées. Je l’ai fait parce que, dans un exercice de « catharsis » je sentais le besoin, non pas de solder cette période, du moins de dire les choses sans rien occulter.
A ce moment-là, au début de l’année 2017, j’ai bien failli tout détruire : notre couple avec Philippe et celui que je forme avec Agun. Je me suis comportée d’une manière dont je suis particulièrement honteuse, privilégiant une attirance sexuelle pour un amant, sans me préoccuper des conséquences pour mes proches, en particulier mes enfants.
C’est l’amour de Philippe et d’Agun, qui ont permis d’éviter le pire, même si l’équilibre de mon couple candauliste en a été profondément affecté. J’en parlerai dans un prochain texte.
DE BONNES RESOLUTIONS ET UN COMPORTEMENT INJUSTE
Dans mon précédent texte, j’ai expliqué comment j’étais tombée sous la coupe de N., rencontré sur une plage de Grèce lors des vacances de l’été 2016.
J’avais été jusqu’à passer le reste de nos vacances avec lui, puis de le rejoindre une semaine, à l’automne 2016, dans un hôtel à Paris, me comportant comme si nous étions en couple. J’étais tombée ...
... follement amoureuse de N.
Il était pour moi ce que je cherchais depuis toujours : un amant qui me laissait brisée de plaisir, mais aussi un homme qui me rassurait. Avec lui, j’avais l’impression d’assumer enfin d’une certaine manière ce complexe d’Electre qui m’avait tant frustré dans mon adolescence et que j’avais aussi cherché à accomplir aux côtés de Philippe. Et avec lui, pour la première fois depuis que j’avais été dépucelée, je ne ressentais pas le besoin d’autres étreintes.
Malgré tout cela, en prenant sur moi, j’avais choisi de retourner au domicile conjugal, refusant d’abandonner mes enfants et de renoncer à mon autre couple, avec Agun, qui est revenue vivre non loin de moi en 2014 et qui m’a donné tant de preuves d’amour.
Quand j’ai annoncé ma décision à N. de ne pas le suivre, il m’a regardé durement, gardant son calme, se contentant de me dire :
• Olga, tu fais ton choix. Je ne suis pas un étalon à qui tu fais appel quand tu as envie de baiser. Si tu changes d’avis, viens me rejoindre. Mais sache alors que ce sera à mes conditions, pour que tu deviennes ma femme. Je te l’ai dit : moi je ne partage pas.
Pour éviter toute rechute, j’avais proscris toute correspondance, toute conversation téléphonique avec N. Je pensais que le temps ferait son œuvre et me permettrait d’oublier ce moment de folie.
J’avais donc regagné le domicile conjugal, où je me suis efforcée de faire bonne figure pour les enfants. Agun et Philippe faisaient de grands efforts de ...