1. Tante Gertrude


    Datte: 20/10/2018, Catégories: ff, fbi, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral nopéné, init, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... je lui sais gré encore aujourd’hui de m’avoir transmis tout ce que mes parents n’avaient jamais eu envie de me dire. Elle restait pourtant hermétiquement muette lorsque je tentais d’aborder le sujet de son travail.
    
    Mais un soir, alors qu’une de ses amies, aussi âgée qu’elle vint lui rendre visite, j’eus un début d’explication. Les deux dames discutaient d’un temps qui était révolu, qui ne reviendrait plus. D’après leurs dires et à mots couverts, je sentais bien que ce dont elles parlaient n’était pas spécialement « honnête ». Ce sentiment se trouva renforcé quand cette Geneviève inconnue de moi, me prit à parti :
    
    — Et vous, ma chère Charlotte ? Avec un minois tel que le vôtre, n’avez-vous jamais envisagé de travailler dans la mode ?
    — La mode, Madame ?
    — Tu vois Gertrude, lorsqu’une fille m’appelle « Madame » encore aujourd’hui, ça me ramène bien des ans en arrière. Lorsque toi aussi tu me dénommais ainsi.
    — Oh ! Geneviève pas de confidence, nous ne sommes plus sur l’oreiller et ma foi, ma nièce, est bien innocente de nos fredaines.
    — Ah bon ? Seriez-vous toujours vierge mon enfant ? À vingt ans c’est bien normal, me direz-vous ! Mais pourquoi diantre ne lui as-tu jamais raconté… ?
    — … oh ! Ma tante ! Vous auriez donc des secrets inavoués ? Voire inavouables ? Me prenez-vous encore pour une enfant, ou pire, une oie blanche ? Je serai majeure l’année prochaine… vous savez !
    — C’est vrai ? J’ai bien peur pour vous que vous ne fêtiez cet anniversaire dans un climat ...
    ... plutôt… guerrier. Les Teutons sont à nos portes. Enfin, je pourrais vous citer mille anecdotes pour lesquelles notre Gertrude était une héroïne sympathique.
    — Vous êtes donc une cachottière, ma tante ? Pourquoi ne m’en avez-vous jamais touché deux mots… j’aurais plaisir à entendre de votre bouche, vos frasques de jeunesse.
    — Eh bien, tu vois, ma chère amie. Cette petite a un tempérament de feu. Si tu n’y vois pas d’inconvénients et surtout… si elle est d’accord, je veux bien lui faire visiter Paris. Pendant qu’il en est encore temps… je crois que nos soldats ne seront pas en mesure de contenir très longtemps les barbares de cet Hitler !
    — Allons, Geneviève, la vie de Charlotte n’a rien de comparable à ce que nous avons vécu.
    — Pourquoi dites-vous cela, tantine ? Et moi, ça me plairait assez de voir ces endroits à la mode, où l’on danse ; où l’on s’amuse. Vous savez les pensionnats ne sont pas des lieux où l’on rit tous les jours.
    — Vous étiez donc chez les sœurs ? Mon Dieu… vous ne devez donc pas savoir ce que le mot plaisir peut avoir de réjouissant… mais là, c’est bien à toi, Gertrude de lui inculquer les bases de la vraie vie. Ce qu’elle en sait n’est pas suffisant pour traverser ce siècle qui nous promet bien des turbulences.
    — Ma tante… je vous en prie ; donnez votre aval pour quelques sorties dans ce ventre de notre capitale. J’aimerais tant découvrir les endroits où l’on joue, où l’on s’amuse, où l’on danse.
    — Danser ? Vous savez danser ?
    — Oui, oui, j’ai appris ...
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