1. Tante Gertrude


    Datte: 20/10/2018, Catégories: ff, fbi, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral nopéné, init, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... tes vieux et les miens lui versent chaque fin de mois, elle ne va pas se risquer à un refus.
    — Alors, prépare ta valise avec tes affaires de toilettes et des vêtements pour le séjour.
    
    Naturellement, trente minutes plus tard nous étions toutes deux assises sur une banquette de cuir fauve, laquelle faisait face à celle où maman avait pris place. Ma mère était aux anges, elle avait fait une entorse au sacro-saint règlement de la maisonnée et le sourire qu’elle affichait se voulait conquérant. Pour une fois qu’elle se passait du consentement de mon paternel, Clothilde avait l’impression d’être devenue une sorte d’héroïne qui aurait gagné à elle seule toute une guerre. Nous avons fait le voyage de l’école à chez nous, sans dire un mot.
    
    Nous nous contentions de nous laisser bercer par le bruit infernal pour nous, du moteur de l’automobile que le chauffeur de papa prenait plaisir à faire rugir. Puis, pourquoi aussi nous serions-nous préoccupées de cette femme qui béatement gardait un rictus sur les lèvres ? Peut-être parce que les cahots de la route faisaient tressaillir sans arrêt, une poitrine bien garnie ? Pour moi, il s’agissait tout bêtement des seins nourriciers qui m’avaient allaitée, mais pour mon amie, il s’agissait d’un autre genre de fantasme. Elle ne se cachait pas lors de nos jeux bien sibyllins dans notre chambrette de l’internat, de son irrésistible attrait pour les mappemondes opulentes.
    
    Elle se plaignait si souvent en les triturant, du manque d’envergure ...
    ... des miennes. Je la raillais toujours en lui déclarant que tout ce qui était petit n’était pas forcément vilain. Et là, je comprenais le sens du mot fascination. Les nids de poule de la chaussée devenaient des bénédictions pour cette drôlesse qui fixait la laiterie sautillante de maman. Et comment Clothilde ne se rendait-elle pas compte de ce magnétisme frisant l’hypnose qu’engendrait sa poitrine sur Adèle ? Un grand mystère pour la jeune fille que j’étais, un de plus, aurais-je dû dire.
    
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    La chambre mise à disposition de mon amie avait ceci de particulier qu’une porte permettait la communication avec celle que j’occupais. Et certains soirs, inutile de dire que dès que nous n’entendions plus aucun bruit au rez-de-chaussée, elle ou moi nous précipitions pour rejoindre la couche de l’autre. Nous avions repris nos jeux de mains, mais un soir, fidèle à sa parole, Adèle voulut expérimenter de nouvelles recettes. Ses doigts ne suffisaient plus et sa langue aussi entra dans la partie. Inutile de dire que j’appréciais de suite cette autre forme de caresse si spéciale.
    
    La visite de la cave se révéla pleine d’imprévus. Des picotements inouïs s’emparèrent de mon petit corps dans d’horriblement délicieux chatouillis. Je sentais cette limace baveuse qui écartait les ailes du papillon et entraînait dans son sillage des soubresauts dont je ne maîtrisais plus rien. La fièvre s’était accrochée à mon cerveau, emballant mon jeune cœur dans des sensations extraordinaires. Je ...
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