Tante Gertrude
Datte: 20/10/2018,
Catégories:
ff,
fbi,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
nopéné,
init,
Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... devoir conjugal et ça me semble bien plaisant.
— Oui ? Alors pourquoi diable a-t-il besoin de tripoter cette Mathilde ? Tu as bien vu toi aussi qu’elle ne savait pas comment s’en dépêtrer. Le droit de cuissage est un privilège aboli depuis longtemps, c’est écrit dans nos livres, non ?
— Ma pauvre Charlotte ! Ta naïveté est désarmante. Les hommes sont si parfaitement les maîtres du monde qu’ils tiennent les femmes en laisse. Et pour cela, ils ont inventé toute une panoplie de lois qui leur permet de garder la richesse de cet univers, et surtout d’évincer les plus récalcitrantes. Il ne reste de libres que les actrices, les chanteuses et les prostituées. Encore que certaines de ses dernières soient aussi la proie d’un autre genre de prédateurs.
— Ah bon ! De quoi parles-tu donc ?
— Je te ferai un dessin, mais pas ici. Pour l’instant, regarde et instruis-toi… C’est beau non ? Ces gestes tendaient tous au début de l’humanité à repeupler notre terre. Mais au fil des siècles… ils ont offert aussi du plaisir à bien des femmes. Écoute aussi, c’est parfois instructif ce qui parvient à l’oreille.
— Si tu parles tout le temps, même à voix basse, comment veux-tu que je perçoive un traître mot de ce qui se clame de l’autre côté de la porte ?
— Tu as raison. Gardons notre calme et épions, veux-tu, ma douce amie ?
Derrière la boiserie, sur le lit les deux jambes de mon père continuaient leur ballet. Et quelques gémissements me parvenaient, de temps à autre en sourdine. Mais ma ...
... surprise fut bien grande lorsque je vis cet homme qui ressortait un mandrin tout rouge et raide de ce con juste entrevu. Le visage qui venait de se retourner pour gober la trique n’avait rien des traits de ma mère. Du reste, si la frimousse de Clothilde se trouvait bien dans les parages, ce n’était absolument pas sa bouche qui gobait l’œuf lisse qui empennait la flèche. Mon Dieu, j’avais du mal de saisir la situation. Et mon amie assurément plus fine mouche s’avisa que j’avais dû apercevoir le diable.
De diable point, ma foi ! Mais une vraie diablerie à coup sûr ! La petite servante que je pensais contrainte et forcée n’avait pas froid aux yeux. Et Adèle se chargea de me le rappeler de suite.
— Eh bien ! Tu saisis maintenant que les approches de ton père envers son petit personnel ne sont pas aussi contraignantes que tu l’imaginais ! Mais même les bourgeoises s’encanaillent donc dans cette maison… Viens ! Laissons ces braves gens à leurs saines occupations. Ne nous faisons pas remarquer par trop de remue-ménage dans un corridor désert qui la nuit résonne de chaque craquement des lames du parquet.
Nous avions repris le chemin de l’autre aile. Elle avec un sourire, moi honteuse d’avoir assisté à cette misérable scène. Pourtant, dès notre retour dans ma chambre, ma copine avait retiré ses lorgnons, dénoué ses nattes. Ses cheveux relativement longs d’ordinaire domestiqués s’étalaient en corolle sur l’oreiller sur lequel elle avait aplati sa jolie caboche. Cependant, elle ne ...