Au Canada - Histoires de Sexe

Au Canada

... dirait un peu vot’ côte bretonne, tu vois, mais avec les montagnes en plus. Tu vois la mer, tu vois la neige. Sacristie, qu’c’est beau ! Ben avant de t’en aller là-bas tout seul, faut qu’t’apprennes à t’débrouiller avec ton moulage. Tiens, j’t’ai acheté un survêtement en grande taille, c’est pas élégant, mais c’est pratique. Essaye donc ça…

C’est à coup sûr loin de l’élégance, une sorte de vêtement de sport pour hockeyeur, souple, vague et chaud, dans lequel je flotte un peu. Elle m’a obligé à l’enfiler seul, j’ai peiné, mais en me tortillant j’ai réussi. Il est vrai que cette chose informe est bardée d’élastiques et de scratches, et même mon plâtre a pu passer.

— Tu vois quand tu veux. Allez, le p’tit couffin autour du cou et la Vénus de Milo dedans, voilà… Allez, on signe le bon de sortie et on y va. Tu verras, c’est un peu le bordel chez moi, j’suis pas une femme de maison, mais tu seras toujours mieux qu’ici, j’vais t’dorloter…

Je me retrouve au huitième étage d’une tour hideuse dans un appartement qui aurait pu être sympa sans tout ce foutoir. Et pourtant elle avait fait du rangement, paraît-il… Malgré la neige à l’extérieur, il y fait chaud et c’est bien le principal. Elle m’appelle de la chambre où, sans perdre de temps, elle a commencé son strip. Quel accueil ! Je remarque le soutif noir très couvrant, style brassière dans une sorte de velours épais.

— Ben oui, quand on a des p’tits nichons, on essaye de les renforcer un peu. Et puis tu sais qu’ici on ...

... est très pudibond, et des pointes de seins sous le vêtement c’est très mal vu.

La culotte, elle, bien que couvrante, est beaucoup plus fine, transparente, même. Nom de Zeus, ce cul ! Haut, puissant, fendu d’un profond sillon où se perd le fin voile de nylon, prodigieux. Béa, Mathilde, allez-vous rhabiller, Callipyge est son nom. Ce qui m’impressionne le plus, c’est l’épaisseur de la jonction entre bassin et cuisse, dessinant un V assez fermé avec au centre une fine fente sur une motte épaisse et rasée.

— Oui, j’me rase le bijou, ça fait ça de moins à gérer pour mon métier. Déjà assez de souci avec mes grands cheveux. Rien de pire qu’un poil de cul pris dans la couture d’une plaie !

J’imagine bien, dans un plat ça fait déjà râler, mais dans une cicatrice…

— Mais, dis-moi, tu es bien placée pour les rectifier si tu trouves tes seins trop petits…
— Ah ça jamais ! C’est la porte ouverte à toute sorte d’ennuis. Pas envie d’un cancer prématuré.

Toute chose mise à part, j’ai devant moi un sacré brin de femme avec des envies bien précises et bien assumées. Mon survêtement ne fait pas long feu, et je me retrouve faisant office de mise en bouche. La fée « Lation » avait dû se pencher sur son berceau, elle pratique le délice buccal avec un art consommé. Fine mouche, elle m’amène trois fois au bord de l’explosion et trois fois refoule mon plaisir pour finalement m’offrir son affolant postérieur pour une levrette prometteuse. Diablesse, elle a bien calculé que c’est la ...