Au Canada
Datte: 10/10/2022,
Catégories:
fh,
fplusag,
oncletante,
médical,
grossexe,
groscul,
voyage,
amour,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
québec,
initiatiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... suis prêt à prolonger mon stage d’environ un mois, afin de rattraper une bonne partie des quarante jours d’immobilisation de ce bras.
— C’est une proposition que nous prenons en compte, nous allons en débattre avec le siège. Il faudrait un avenant à votre convention de stage.
— Par ailleurs, annonce la dame canadienne bon teint, nous avions envisagé deux lieux pour effectuer votre travail de conseil. Ici, à Montréal où, autant vous le dire, nous n’atteignons pas nos objectifs ; et Vancouver sur la côte ouest, où au contraire nous dépassons nos objectifs. Votre sujet d’étude était donc de déterminer pourquoi cette différence, et comment rééquilibrer les fonctionnements, sous-entendu qu’il ne s’agit pas de faire baisser l’activité de la côte, mais de trouver comment augmenter celle d’ici. Donc, ce que nous envisageons, c’est qu’au lieu de commencer le stage ici, ce serait de le commencer à Vancouver quand vous serez en mesure d’effectuer le déplacement. Pourquoi ? Parce qu’à Vancouver la vie est plus cool qu’ici. Vous verrez des gens aller travailler en short et en T-shirt, personne ne s’étonne de rien. Votre bras dans le plâtre passera pour un accident de skate-board ou de ski, et personne n’y fera attention. En plus, là-bas c’est le printemps, il ne gèle plus et ce sera bien plus agréable pour vous. Et quand vous reviendrez pour travailler ici, il n’y aura plus de neige et vous n’aurez plus de plâtre. Qu’en dites-vous ?
— Si ça vous paraît possible, moi ça ne peut que me ...
... convenir. Je n’attends qu’une confirmation du docteur qui m’a soigné, et son feu vert pour le déplacement.
— On se tient au courant, me disent-ils en me donnant leurs cartes et en me souhaitant bon rétablissement.
Finalement, ils sont plutôt sympas. Vancouver, à part la chanson de Véronique Samson, je n’en connais rien. Mais ma toubib m’informe vite. Elle a récupéré mes bagages à l’hôtel contre une décharge signée en montrant ses papiers, sa carte professionnelle et une attestation de mon hospitalisation… qu’elle avait elle-même remplie. Elle a également bien négocié puisque, la chambre étant restée inoccupée et l’hôtel n’étant pas complet, il n’y a rien à payer.
— C’est bien, remarque c’est l’entreprise qui payait, pas moi, lui dis-je. Mais tu ne vas pas me garder ici pendant quarante jours, je vais dormir où maintenant ?
— Chez moi !
— Ah bon ? Comment ça chez toi ?
— Entre cousins faut s’entraider. J’t’ai ben dit qu’on a des choses à faire ensemble, toi et moi j’sais pas, mais mon gros cul et ta grande queue, c’est sûr !
— Et… tu emmènes souvent tes patients chez toi ?
— Jamais ! Mais des emmanchés comme toi, ça se trouve pas sous les pattes d’un caribou !
— Tu sais, je ne vais pas te déranger longtemps, ils veulent m’envoyer en convalescence à Vancouver… Enfin, quand tu m’autoriseras le voyage.
— Vancouver ? T’es qu’un maudit veinard, va ! C’est là que j’vais en vacances, c’est le plus bel endroit du monde. Il y fait bien meilleur qu’ici. Ce serait comme qui ...