Au Canada
Datte: 10/10/2022,
Catégories:
fh,
fplusag,
oncletante,
médical,
grossexe,
groscul,
voyage,
amour,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
québec,
initiatiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... position la plus pratique pour moi et mon bras immobilisé, mais aussi celle qui lui permet de profiter un max de mon attirail.
— Tu peux y aller de confiance, j’ai vu tes analyses et je sais que t’es clean. Quant à moi, si j’étais pas comme la Sainte Vierge, j’pourrais pas opérer…
On parle, on se vante, oui, mais… Mais il a fallu ouvrir le passage, non seulement entre les globes serrés de son fessier charnu, mais aussi dans cette petite chatte qui, elle, n’a pas de dimensions hors normes. Ça bêle très fort, tant pis pour les voisins, et j’obtiens un échantillon de jurons québécois assez fourni, la plupart tournant autour de la religion. « Bon dieu » ou « nom de dieu », ils ne connaissent pas. En revanche, les « calvaire, ciboire, crucifix, ostensoir, sacrifice et tabernacle » y sont passés à plusieurs reprises.
Bien au chaud dans son… tabernacle je laisse la blasphématrice s’exprimer, et quand elle est un peu habituée mon trombone à coulisse, j’entame un solo de jazz proche de Gershwin. Histoire de modifier l’échappement de l’instrument, je suce mon seul pouce disponible et je l’envoie en estafette dans le haut du sillon, à la rencontre de la divine rosette. On passe de Gershwin à Karajan ! La belle s’époumone et une buée de sueur couvre tout son corps. Il est temps de lancer l’ouverture de la brigade légère et de prendre d’assaut cette vulve infernale en claquant lourdement ce somptueux fessier. Sa crinière sombre vole en tous sens, elle s’agite comme un pantin ...
... désarticulé et boxe la literie sans ménagement.
— Vas-y, bout de bon Dieu ! Et inonde-moi la grotte à plaisir que ça y éteigne l’feu !
J’y vais sans me faire prier et l’ultime secousse est redoutable. Les loups sortent des bois, les grizzlis avec. Ça fait autant de ramdam dans l’immeuble que dans sa tuyauterie. Curieusement, ses fesses se referment et pratiquement rien ne coule à l’extérieur.
— Maudite marde, je l’savais ! C’est-y possible de s’envoyer comme ça ! Ah mon cousin… T’peux dire qu’tu m’fais du bien ! J’t’ai ben senti, si loin que j’en suis toute retournée.
Ça fait toujours plaisir. Et, mine de rien, elle m’apprend à faire beaucoup de choses avec mon handicap. À manger seul, et pour cause, l’essentiel de sa nourriture ce sont des hamburgers, facile. Mais aussi à me laver, à me coiffer sans ce fichu bandeau et malgré une zone encore douloureuse derrière le crâne. N’empêche, plus de bosse. Et puis à faire la multitude de choses de la vie courante. Même ma main emballée me sert désormais, les doigts parviennent à agripper des objets, j’essaye même d’écrire. C’est plus facile avec mon mobile. Quand elle part travailler, j’en profite pour ranger un peu, passer l’aspirateur. Je peine vraiment pour en changer le sac qui était archi-plein. Au bout d’une semaine à tourner en rond, elle finit par me dire :
— Bon, je crois qu’t’es prêt à voler de tes propres ailes vers Vancouver. Contacte ton entreprise, j’pourrai te mettre à l’avion la semaine prochaine. Hélas ! ...