1. Au Canada


    Datte: 10/10/2022, Catégories: fh, fplusag, oncletante, médical, grossexe, groscul, voyage, amour, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, québec, initiatiq, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... J’t’aurais ben gardé quarante jours et surtout quarante nuits !
    
    Quel pays aux dimensions d’un continent ! Il m’a fallu presque autant de temps pour faire Montréal-Vancouver que pour venir de Paris. Neuf heures de décalage maintenant pour appeler Gwen, autant dire que je l’appellerai à midi, et ce sera juste avant qu’elle ne se couche. La première surprise en descendant de l’avion, c’est la température. Je suis parti de moins six, à Vancouver il fait seize, c’est le printemps. Le gars qui vient me prendre à l’aéroport a un look très américain : gros, jeans’, sweat bariolé, casquette à visière et pancarte à mon nom. Cool ! Sa voiture est du genre Jeep, mais en deux fois plus large.
    
    On ressent à la fois une plus grande proximité avec les States, mais aussi une plus grande diversité de population, on entend parler toutes les langues et ça semble naturel. La surprise est également dans les rues. Vancouver est une grande ville d’environ 650 000 habitants, et toute l’agglomération avec les villes satellites compte près d’un million et demi d’âmes, c’est plus que Lyon ou Marseille. Donc il y a des tours, beaucoup de tours même, des tours de béton plus ou moins récentes. Cependant, quand on est dans les rues, on ne les voit pas ou presque. Il faut lever la tête pour s’en rendre compte, tant la végétation urbaine est dense. Il y a plus de vert que de béton. Toutes les rues, toutes, sont systématiquement plantées d’arbres, d’arbustes, de pelouses…
    
    En regardant le plan de la ...
    ... ville, on voit bien une sorte de grille plaquée sur la géographie existante, dans un sens pour Vancouver, dans un autre pour sa périphérie, Vancouver West et North par exemple de l’autre côté de la baie. À la méthode américaine des rues à angles droits, on a exploité au mieux le relief existant. Pourtant on se sent plus dans une petite banlieue qu’au cœur d’une grande ville. De plus, il y a de l’eau partout, on est sur une presqu’île entourée d’eau, avec des ports gigantesques, mais aussi plein de ports de plaisance, de marinas, le port des Minimes de La Rochelle multiplié par dix. Et des parcs arborés, avec des allées pour se promener, des bancs, des quais souvent en bois. Les arbres mettent leurs premières feuilles vert tendre, d’autres sont en fleurs, des écureuils gambadent, des oiseaux chantent. On tourne la tête, tiens, des montagnes et des cimes enneigées. Incroyable !
    
    Voilà Vancouver : Royan pour ses rues au carré, l’agglo de Lyon pour les dimensions, Sète pour l’eau partout, Grenoble pour les montagnes, Angers pour la verdure. Tu mets le tout dans un shaker, tu secoues et tu étales. Où ? Dans une baie tarabiscotée au possible du Pacifique, à la limite du Canada et des États-Unis. Et en plus, toutes les chances, si le lieu bénéficie du climat très tempéré lié à la proximité immédiate de l’océan, il en est protégé de ses fureurs par… l’île de Vancouver. Car Vancouver n’est pas sur l’île du même nom, mais bien sur le continent.
    
    Cette île est immense, une longue crête ...
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