Tel est pris qui croyait... (sur)prendre. - Histoires de Sexe

Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.

... loin que ce soit ta main et pas la mienne.
— Tu penses à quoi en te branlant toi ?
— À toi, Mamour.
— Comme moi à toi alors. Tu sens comme je suis trempée.
— Oui.
— J’me suis branlée en t’attendant. En pensant à toi. À nous. Aux vacances.
— Ah ! Bon ! T’en as dit trop et pas assez.
— J’ai repensé aux moments passés là-bas. Quand on se promenait nus. Qu’on bronzait nus. À tout ça quoi !
— Oui. C’était bien. Mais de là à t’exciter, je suis surpris.
— C’est parce que tu ne sais pas ce qui se cache derrière ce tout ça.
— Pas faux. Et je sais surtout que tu ne me le diras pas.
— Exact. Sauf si tu me dis à quoi tu penses, toi.
— Ça dépend. Mais depuis que tu pars travailler sans culotte, souvent je t’imagine en train de te branler sous ton bureau. T’imagines même pas comment je trique quand tu m’envoies un SMS.
— Pas très imaginatif ton fantasme. Si c’est qu’ça, la prochaine fois je t’enverrai une photo.
— Sans culotte et coquine… Ça t’as fait un bien fou ces vacances. Et toi ? À quoi tu penses ?
— Au regard que t’avais.
— Et c’est moi qui ne suis pas très imaginatif !
— Parce que je t’ai dit que ce que je voyais, pas ce que toi tu voyais.
— Et je voyais quoi moi ?
— Moi, nue, allongée et… baisée.
— Tu veux dire que…
— J’y pense souvent, oui.
— À Alfred ...

... !
— Au regard que t’avais, couillon ! J’m’en tape d’Alfred. Mais la façon dont tu me regardais… t’avais l’air si…
— … Heureux. Et fier. Fier de toi, Mamour. T’étais si belle à voir. Tu sais, même si ça a dérapé comme tu dis, je ne regrette rien de ce que j’ai vu. D’autant que te voir avec une femme, c’était inespéré. Même pas fantasmé !
— Rêve pas ! Les femmes, c’est pas mon truc.
— Pourtant, d’où j’étais ça n’avait pas l’air de te déplaire plus que ça.
— Pour pas mourir idiote. Mais pas mon truc.
— OK. Reçu cinq sur cinq. Ma femme d’amour préfère la bite.
— Et toi ?
— Moi quoi ?
— Ça te manque pas ?
— Les vacances ? Si, bien sûr.
— Pas ça, couillon !
— Quoi alors ?
— Arrête de jouer au con. T’as très bien compris c’que je veux dire.
— Oui.
— Oui quoi ? T’as compris ou ça te manque ?

En silence, je me suis glissé entre ses cuisses. Front posé sur le sien, j’ai entamé de lents mouvements de bassin, avant de chuchoter, bouche contre son oreille : « Pour les prochaines vacances, t’as carte blanche ».

Sa réponse m’a laissé pantois. Enfin, après avoir joui, parce que dans le feu de l’action je n’avais pas assez de sang en haut et trop en bas pour comprendre le sous-entendu. Si sous-entendu il y avait.

Mais ça, c’est une autre histoire. Et quelle histoire !