1. Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.


    Datte: 20/08/2022, Catégories: fh, ff, 2couples, couplus, candaul, Collègues / Travail poilu(e)s, fépilée, vacances, plage, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation caresses, Oral pénétratio, couple, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... ramena-t-elle à la réalité.
    — Cochonne, plutôt.
    — Quoi ?
    — T’as joui comme une cochonne.
    — Ouais, et la cochonne elle te dit bonne nuit. Fais de beaux rêves, tête de mule.
    
    ooOoo
    
    Deux heures. Il m’en aura fallu pas moins de deux avant de trouver le sommeil, moi qui d’ordinaire sombre sitôt la tête sur l’oreiller. Mais ce jeudi soir, peu avant minuit, ma coquine m’avait tenu éveillé tout en dormant profondément, elle. Non d’un manque, mais d’une envie plus excitante : faire de cette semaine de vacances sept jours surprenants.
    
    Depuis toujours, soit depuis que nous nous connaissons, c’est elle qui organise tout. Sorties, repas entre amis, et bien évidemment, vacances. Pas que je suive sans rien dire : elle propose toujours plusieurs options et nous décidons ensemble. Mais pour ces prochaines, tout est parti d’un… comment dire… quiproquo. Certains diraient embrouille, dispute, mais en ce qui nous concerne le différend ne s’est jamais immiscé au sein de notre couple.
    
    Tout était parti d’un chiche : « Chiche que les prochaines vacances, c’est toi qui organises », me lança-t-elle alors que nous en définissions justement la date. Sans prendre cette mission comme un défi à relever, mais plutôt comme une attente, j’ai dit tope-là.
    
    Sa première surprise, de taille, fut de me découvrir attablé au petit matin.
    
    — Tu bosses pas ?
    — Non, répondis-je en me levant.
    — C’est pas grave, tu sais, si…
    — Non ! Tout est calé. Déjeune et après, je te dépose.
    
    Elle ne releva ...
    ... pas, ne posa pas la moindre question. Elle m’observa tout autant que je la contemplai manger.
    
    Le trajet fut silencieux. Elle m’épiait, et moi je jubilais. Je savourais ma seconde surprise.
    
    — Bonne journée, mon amour. Seize heures trente, c’est bien ça ?
    — Oui.
    — Je serai là.
    
    Un petit bisou, et hop ! je détalais. La journée allait être chargée. Si le plus gros était déjà bouclé, il me restait quelques détails à finaliser. À commencer par la valise, que je fis sitôt rentré. Je commençai par mes vêtements, ce qui me prit, au plus, quinze minutes. Mais prévoir les siens, bien que sachant le lieu et la durée m’en demanda presque trois. Pourquoi les femmes ont-elles tant d’habits ?
    
    J’en avais sélectionné bien trop pour que ce tant rejoigne le peu des miens, alors je fis un second tri, puis un troisième. Au quatrième, la valise était bouclée. Enfin, c’est ce que je crus avant de devoir faire les trousses de toilette. La mienne était sommaire : rasoir, mousse à raser, après-rasage, gel douche et shampooing. Sans oublier le déodorant. Mais quand je dus choisir pour elle, tout se compliqua.
    
    Parfum, évident mon préféré, mais… pour le reste ? Alors j’ai pris un peu de ceci, un peu de cela, sans réellement savoir si mes choix étaient les bons. Je me suis maudit. Comment peut-on aimer une femme à ce point et ne pas connaître ce qu’elle aurait, elle, mis dans sa trousse de toilette ?
    
    Un peu désabusé, et l’heure galopant à grands pas, j’abandonnai. Après tout, si j’avais ...
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