1. Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.


    Datte: 20/08/2022, Catégories: fh, ff, 2couples, couplus, candaul, Collègues / Travail poilu(e)s, fépilée, vacances, plage, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation caresses, Oral pénétratio, couple, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... savourait-il à sa manière l’envie qu’il n’avait pas tenté de cacher, mais, j’en étais certain, il m’offrait par cet arrêt l’instant nécessaire pour que j’apprécie de voir ma femme prise jusqu’aux couilles, plutôt qu’éprouver le sentiment, justifié, d’être cocu.
    
    — C’est beau, hein, s’extasia plus que me demander Germaine ?
    — Oui.
    
    Ma réponse fut le second déclic qui bascula la soirée et le bassin d’Alfred vers le plaisir de tous. J’étais charmé, hypnotisé presque, et si Germaine ne m’avait pas invité à me lever, puis guidé au bord du lit, j’aurais alors raté un spectacle encore plus surprenant.
    
    Ce qui aurait pu me révolter me remplissait de bonheur. De la voir si abandonnée, si offerte, me fit lui caresser le visage. Elle me regardait, pas franchement inquiète, mais juste un peu sur la réserve, je pense. Alors, plus par désir personnel que pour la rassurer, j’ai imploré plus que demander.
    
    — Alfred, j’espère que t’es assez endurant, parce que ma Lou aime prendre son temps avant de jouir.
    
    Elle ne m’a pas quitté du regard jusqu’à se laisser aller. Elle a joui rapidement, en silence. Peut-être ne sentait-elle pas le droit de profiter longuement de son plaisir, ou de l’exprimer, mais j’ai vu qu’elle en avait pris. Moins que d’ordinaire, mais il était évident, pour moi qui la connais mieux que personne, qu’elle s’était mordu les joues.
    
    Alfred a suivi à la seconde où il a senti le corps de celle qu’il pilonnait se contracter. Lui aussi s’est interdit d’exprimer sa ...
    ... jouissance. Pas comme Germaine qui hurla la sienne. Quant à moi, si j’avais cessé depuis longtemps de me branler, j’avais la queue qui sursautait, et je ressentais les mêmes contractions qu’en jouissant sans que la moindre goutte ne jaillisse pourtant.
    
    Ils sont partis aussitôt, sans prévenir, sans attendre, me laissant planté debout au bord du lit à la regarder. Yeux fermés, elle avait le visage d’une femme endormie, calme. Seul son ventre me témoignait qu’une agitation intérieure grondait. Regrettait-elle ? appréhendait-elle cet après au point de devoir chercher un souffle nouveau ?
    
    Je me suis assis près d’elle, et j’ai posé la main sur son ventre. Sa respiration s’est calmée presque instantanément. Du pouce je l’ai caressée de tendres petits cercles tout en me penchant. Tête dans son cou, je lui ai fait un bisou du bout des lèvres, puis un autre légèrement plus appuyé. Ce simple geste de tendresse eut alors un effet surprenant.
    
    D’ordinaire, après qu’elle ait joui, ne serait-ce que la toucher m’est défendu. Trop encore à fleur de peau, je dois attendre que ce soit elle qui me donne le signal en posant sa main sur moi. Or, plutôt que de me l’interdire elle appréciait.
    
    Que devais-je comprendre ? Devais-je achever un orgasme avorté ? Ou simulé peut-être ? M’invitait-elle à un second round, ou souhaitait-elle que moi, son mari, la couvre simplement de tendresse ?
    
    Lorsque nos regards se sont accrochés, j’ai lu la peur. De quoi ? Je l’ignorais, mais jamais je n’avais ...
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