Tel est pris qui croyait... (sur)prendre. - Histoires de Sexe

Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.

... ce que j’veux dire.
— Dommage, c’est de super profs, dit Alfred.
— Profs, releva Lou !
— Oui. De danse, précisa sa Germaine.
— Ah ! C’est con oui ! Depuis longtemps, on veut apprendre à danser.
— Bah venez ! Même si vous pouvez pas pratiquer, vous aurez déjà la théorie.

Déjà étonnés de devoir passer le portique pour rejoindre leurs vieux amis, notre surprise fut totale lorsqu’ils firent les présentations. Par vieux amis, on avait compris, Lou et moi, qu’on avait à tort entendu amis de longue date et non âgés. Très âgés, même. Quant aux cours de danse, que l’on avait imaginé privés, c’était en réalité un cours ouvert à tous.

Durant le show que ce couple sexagénaire offrit, Germaine nous apprit qu’ils venaient, année après année, dispenser deux fois par semaine leur savoir. En échange ils étaient nourris et logés gratuitement.

Le parking servant, de jour, à accueillir les nouveaux arrivants, avait été transformé en piste de danse. Tout autour de celle-ci, tables et chaises permettaient d’apprécier le spectacle. Évidemment un bar avait été installé, ainsi qu’un van aménagé afin de nourrir tous les danseurs. Comme partout, et surtout en tels lieux,business is business !

Après les avoir remerciés pour la vingtième fois devant notre porte, Germaine et Alfred regagnèrent leurmobil-home. J’étais crevé, alors je me suis couché sans attendre. Sur le ventre, il va sans dire ! Puis après un rapide passage par la salle de bain, Lou me tartina le dos.

— T’es moins ...

... rouge, mais c’est encore chaud.
— Oui. J’ai moins mal que cet après-midi. C’était sympa cette soirée, hein !
— Oui. C’était super, ce cours de danse.
— Tu m’étonnes ! Je crois qu’Alfred a pris son pied à t’apprendre à danser !
— N’importe quoi !
— Arrête ! J’ai bien vu qu’il avait les mains baladeuses.
— Pas plus que celles de Germaine posées sur ton cul !
— Où voulais-tu qu’elle les mette ? Dans mon dos ?
— Non… Bien sûr que non. N’empêche qu’elle s’est pas gênée pour te peloter.
— Si tu le dis. J’ai pas fait attention. J’étais trop concentré et attentif à ses conseils.
— Ouais. Conseils qu’elle te chuchotait au creux de l’oreille.
— Bah, avec la musique pas trop le choix… dis donc, ma femme serait-elle jalouse ?
— Pas jalouse, non. Mais sur ses gardes. Pas toi ?
— Moi ! Non pourquoi ? Je devrais ?
— Tu parles ! T’attends que ça !
— Quoi ? Que tu me rendes jaloux ?
— Pas compliqué ça, pour une femme.
— C’est clair. Et toi plus que n’importe quelle autre.
— Ça veut dire quoi, ça ?
— Que tout homme qui s’attarde deux secondes sur toi ne peut qu’avoir envie de toi.
— N’importe quoi. Tu dis ça parce que tu m’aimes.
— Et pas qu’un peu que je t’aime. Heureusement que je ne suis pas jaloux, sinon je ne vivrais plus d’avoir cassé la gueule à tous les mecs qui te matent.
— T’exagères pas un peu, là ?
— Non.
— Mais dis donc, tu bandes, constata-t-elle alors que je me mettais sur le côté, face à elle !
— Normal, vu comment tu m’as caressé le dos, non ?
— Ouais. Je ...