Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.
Datte: 20/08/2022,
Catégories:
fh,
ff,
2couples,
couplus,
candaul,
Collègues / Travail
poilu(e)s,
fépilée,
vacances,
plage,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
caresses,
Oral
pénétratio,
couple,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... de la route.
— Bon, tu viens !
Même si je ne n’avais réellement rien prévu de spécial pour ce soir, je n’avais plus qu’une idée en tête : recadrer la situation.
— Bon. Si tu veux qu’on y aille, on y va. Mais point barre.
— Comment ça ?
— Je le connais pas plus que l’avoir croisé dans les couloirs ou l’ascenseur, mais de ce que je viens de voir, ils vont taper l’incruste.
— Oh ! Monsieur est contrarié parce qu’il va pouvoir réaliser tous ses fantasmes.
— Non ! c’est pas ça ! Mais on va pas passer nos vacances avec eux quand même ?
— Bien c’que j’dis. Ils contrarient tes plans.
Elle n’avait pas tort. Sans réellement parler de fantasmes, j’avais dressé une liste de choses à tenter, sinon réaliser, et cette inopportune presque connaissance risquait de chambouler tous mes projets.
— J’te laisse ruminer. Moi, j’vais me doucher.
Emplettes rangées, je me suis avalé une bière tiède, presque chaude. Immonde donc, mais Lou tardait à sortir de la salle d’eau, et moi j’avais besoin d’un remontant.
— Bon, t’as prévu quoi, me demanda-t-elle plantée nue devant moi ?
— Je croyais que j’étais à la diète, plaisantai-je !
— Comme habit. J’vais pas y aller à poil quand même !
— Techniquement t’en as plus de poils.
— T’es con. Alors, je m’habille comment ?
J’avais tout prévu, sauf ne serait-ce qu’un seul vêtement décent. Alors j’ai fait contre mauvaise prévision le choix le moins pire.
Vêtue simplement d’une robe fourreau, mettant en valeur plus ...
... qu’accentuer ses jolies formes, elle se prit elle aussi un apéritif le temps que je me douche.
— Et moi, je mets quoi ?
Depuis plusieurs années, dès que nous étions en vacances, c’était devenu un rituel : chacun choisissait les habits de l’autre. Alors, pas de raisons que cela change.
Elle sélectionna un pantacourt blanc et une chemise beige clair en lin, que je passai devant elle.
— Allez. En route.
Aux indications des panneaux, on prit le chemin du numéro 208. Si jusqu’à arriver à une sorte de portique elle semblait guillerette, elle perdit instantanément son sourire, contrairement à moi qui me retenais d’éclater de rire.
— Me dis pas que tu savais pas, bougonna-t-elle après avoir lu le panneau !
— Promis j’en savais rien.
— Même pas en rêve que je fous les pieds là-dedans.
— J’te jure que…
— Vas-y toi, et dis-leur de venir chez nous.
— Non. On rentre.
— Non ! Ça se fait pas ! Ils nous attendent !
— Regarde ! Ils sont habillés eux là-bas, lui fis-je remarquer un couple semblant se promener.
— Ouais. Mais c’est la zone naturiste. Et moi j’en suis pas.
— Mamour, naturiste veut pas dire qu’on se balade forcément à poil tout le temps !
— P’tête, mais s’ils sont à poils eux ? T’imagines ?
— Euh… j’préfère pas, non.
— Appelle-le et dis-lui que…
— Mais j’ai pas son numéro !
Elle a lu, relu, et re-relu le panneau.
— OK, on y va. Mais j’te préviens, je m’désape pas moi !
— T’es sûre ?
Je l’ai regardée pousser le tourniquet, ébahi, ravi.
— Alors ? ...