Fauna, je suis à toi (1)
Datte: 14/07/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: airdepanache, Source: Xstory
... c’était honteux, c’était même une sorte de trahison, mais c’était bon, c’était vrai, c’était de ça que j’avais besoin.
Désormais, chaque coup de queue était accompagné dans ma tête de l’image de mon amie d’enfance. Je m’abandonnai à cet accouplement croisé des corps et des désirs, et, très vite, je sentis le plaisir se répandre de mon vagin à tout mon corps, et gagner en intensité. Encore… Encore…
Jusque là, dans ma vie, le sexe avait été un moment de tendresse, parfois agréable, parfois un peu chiant. Pour la première fois, je franchis un cap dans le plaisir, pour atteindre des contrées inexplorées. J’étais enfiévrée, le corps comme un lit de braise et j’avais l’impression que le sang dans mes veines était remplacé par un alcool fort qui me tournait la tête et me faisait tellement de bien...
Théo poussa des cris rauques - je m’imaginai que c’était Fauna. Il se retira de moi et je sentis un liquide tiède et poisseux m’éclabousser le cul. Il venait d’éjaculer. Vaincu, il s’affala sur le matelas sans se préoccuper de moi. Minable.
Je n’avais pas encore joui et je sentais que j’étais tout près d’y arriver. La marée montait, sur le point de m’engloutir, un petit effort… et la vague allait m’emporter….
Sans changer de position, je glissai deux ...
... doigts dans ma chatte trempée et j’entrepris de me masturber. C’était bon, c’était chaud… Je ne contrôlais presque plus rien. Juste assez pour étrangler mes cris de plaisir et éviter de gémir le prénom de Fauna alors que Théo était dans le lit avec moi et que j’étais souillée de son foutre.
Mes doigts saisirent mon clitoris, devenu dur comme une agate, le palpèrent, le firent rouler, entraînant des secousses de délice dans tout mon corps. Encore un peu et j’allais…
Plonger.
Ce fut la déferlante. Comme un raz-de-marée de plaisir qui s’empara de moi, me bouscula, me fit perdre pied, me noya, m’engloutit tout en bas avant de ne ramener tout en haut.
C’était presque trop pour moi. Chaque sensation fut remplacée par une infinie volupté. J’étais comme reprogrammée. En surcharge. Mes poings se serrèrent, ma mâchoire se crispa. Puis ça se calma. Le ressac. L’onde quitta mon corps, le laissant hâve, à bout de souffle, comblé.
C’était, je le réalisai soudain, le premier orgasme de ma vie. Chaque fois dans le passé où j’avais cru prendre mon pied pour de vrai, j’en étais en réalité bien loin. Enfin, je comprenais de quoi parlaient les gens qui aiment le sexe. Un monde nouveau s’ouvrait à moi.
Il fallait que je revoie Fauna. C’était une urgence absolue.