Fauna, je suis à toi (1)
Datte: 14/07/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: airdepanache, Source: Xstory
... incapable, j’étais beaucoup trop à vif pour cela. Et surtout j’étais incapable d’aligner deux pensées cohérentes. Le manège de mon amie m’avait menée au sommet de l’excitation : j’avais besoin de jouir très vite ou j’allais exploser.
Vite. Maintenant.
Comme une fusée, je fonçai vers mon appartement. Tremblante, je bondis à l’intérieur, filai dans la chambre pour baisser les stores sans même prendre le temps de saluer Théo qui m’attendait sur le sofa.
Quand je ressortis, dans un état second, ce fut en me débarrassant de mes vêtements aussi vite que j’en étais capable. Jean et t-shirt se retrouvèrent projetés à travers la pièce.
Lorsque j’arrivai face à mon mec, médusé par cette attitude qui ne me ressemblait pas du tout, j’étais en culotte, en train de dégrafer mon soutien-gorge.
— Baise-moi, lui dis-je.
C’était tellement éloigné de mon comportement habituel que, le pauvre, il ouvrit de grands yeux et se figea, ne sachant pas comment réagir.
Pas acceptable. J’avais besoin de toute urgence qu’il s’occupe de moi et je n’allais pas supplier.
Je lui attrapai la main et le tirai avec moi dans la chambre à coucher. Au passage, je me débarrassai de mes sous-vêtements. Nue, j’entrepris de le dévêtir à son tour, arrachant sa chemise avec plus de hâte que de méthode.
Dans les ténèbres de la pièce, je bondis en direction du grand lit, attirant Théo dans mon sillage…
Je lui dévorai la bouche de baisers frénétiques, ceux que nous n’avions pas partagés avec ...
... Fauna. Je déployais des efforts inouïs pour ne pas penser à elle, mais chaque fois que je le faisais, cela augmentait mon excitation aussi je parvenais de moins en moins à m’en passer. C’était comme une drogue.
Folle, je m’offris à mon homme à quatre pattes. Là encore, c’était à mille lieues de nos habitudes. Mais, visiblement ravi que je me montre aussi cochonne, il ne formula aucune objection.
Je l’attrapai par sa queue bandée et je l’amenai en moi. Enfin. Il me pénétra. J’en avais tellement besoin. Il fallait qu’il me baise. Mon sexe était plus brûlant et plus mouillé que jamais.
Théo m’attrapa par les hanches et se mit à me prendre en rythme. Mais tout cela restait trop poli, trop timide. Je ne voulais pas faire l’amour. Je voulais me faire défoncer.
— Vas-y putain ! Arrête de me respecter ! lui criai-je en l’encourageant à y aller plus fort.
Enfin, il se lâcha. Sa bite en moi faisait des miracles. Le plaisir auquel mon corps aspirait depuis la petite scène au café était en train de s’emparer de moi… Avec lui, ça n’avait jamais été aussi bon…
Mais je savais ce qu’il fallait faire pour que ça soit encore meilleur… Gagnée par l’ivresse du sexe, je visualisai le visage de Fauna, tel qu’il m’était apparu, yeux plissés et lèvres entrouvertes, lorsqu’elle m’avait plaquée contre la paroi du café. À la place de Théo, je m’imaginai que j’étais avec elle, que c’était elle qui me baisait.
Immédiatement, ce fantasme décupla mon plaisir. Ça n’avait pas de sens, ...