La confession de Marie - Parfois, le bonheur est simple... - Histoires de Sexe

La confession de Marie - Parfois, le bonheur est simple...

... passionné. Je dois confesser que j’aurais pu coucher avec lui rapidement après avoir fait sa connaissance, ce n’est pas l’envie qui m’en manquait. Mais je ne le fis pas car je sentais qu’il ne recherchait pas « ce genre de fille », j’avais peur que cela le déçoive. Aussi, je décidai de le faire attendre — hum, de nous faire attendre — lui offrant finalement mon corps peu de temps avant notre union. Plus tard, il m’avoua qu’il apprécia cette attente, enfin, davantage après coup que lorsqu’il la vécut…

Auparavant, Paul avait eu un doute sur notre future compatibilité sexuelle. Mais au lendemain d’une très longue nuit au téléphone à nous décrire nos envies et nos limites, où je l’avais chauffé de façon très inconvenante — vilaine, vilaine ! —, il m’offrit ma première bague et n’eut dès lors plus aucune hésitation sur notre futur commun.

Au passage, cette nuit fut une révélation pour moi : je me découvrais vraiment douée pour exciter mon petit mari. Usant de ma voix la pluscaliente possible, je fis monter la température de plusieurs degrés, et le fait de donner libre cours à mon imagination me permit d’aller bien plus loin dans les mots que je ne l’aurais cru. Allais-je joindre la parole aux actes ? Je ne pouvais pas le décevoir. Je me jurai de me faire violence pour devenir plus « joueuse » avec lui.

Malgré des débuts un peu brouillons dus à une inexpérience partagée, il ne nous fallut que peu de temps avant de nous connaître sur le bout des doigts. L’éducation qui ...

... m’avait été donnée avait lamentablement failli ; la pécheresse que j’étais à présent avait parfaitement compris que la sexualité n’était pas uniquement destinée à la fécondation. Déjà avant Paul, j’avais parfaitement assimilé que se faire du bien en explorant son corps était une activité ô combien recommandable — surtout là, oh oui là… et puis là aussi, hmmm… — et il était grand temps de partager tout ceci avec mon mari.

Aussi bien Paul que moi n’avions jamais été très à l’aise pour parler de la sexualité, et pourtant nous échangions sur le sujet de façon très naturelle. La confiance dans un couple fait des merveilles, n’est-ce pas ? Paul m’avouait chacune de ses envies. Quelquefois, il ne pouvait cacher cet air de petit garçon voulant essayer son nouveau jouet, et bien que je préférais son assurance qui lui donnait ce côté sécurisant, cela me faisait fondre, je trouvais cela si mignon, si touchant ! Je retirais une grande fierté d’être sa partenaire privilégiée et exclusive pour expérimenter les bienfaits d’une sexualité épanouie. Pourtant, je crois que nous pouvons sans peine être classés dans la catégorie des couples beaucoup trop sages pour les personnes les plus extraverties.

Paul m’incita fortement à finir mon année universitaire et à choisir quelques activités pour ne pas devenir asociale. J’ai choisi diverses occupations m’aidant à entretenir mon corps, d’abord pour lui faire plaisir, puis j’ai continué en constatant que cela me faisait du bien. Je me suis fait ...