1. La confession de Marie - Parfois, le bonheur est simple...


    Datte: 13/01/2018, Catégories: fh, couple, amour, Auteur: Strawberry, Source: Revebebe

    ... semblaient conçus pour moi. À quelques mois près, j’aurais pu me retrouver toute seule pour affronter la vie, mais je savais que désormais, je n’étais plus abandonnée.
    
    L’année scolaire n’était pas encore terminée lorsque Paul et moi nous unîmes devant Monsieur le Maire puis Dieu, et Paul obtint dans la foulée un poste de « jeune cadre dynamique » fort bien rémunéré alors que nous trouvions ce qui constituerait notre doux foyer pour les années de bonheur à venir. Et pendant que Paul travaillait pour subvenir à nos besoins, je tenais la maison en parfaite femme d’intérieur, puisque tel était notre contrat moral. J’étais devenue en un rien de temps une femme au foyer entièrement dévouée à son homme. Paul n’était pas très proche de sa famille, aussi notre vie s’articula très vite exclusivement autour de notre petit nid douillet.
    
    Paul n’hésitait pas à m’indiquer ce qu’il attendait de moi. Il ne s’agissait pas d’une soumission au sens où on l’entend traditionnellement. Il n’exigeait jamais rien de ma part de façon absolue. Il se contentait de me suggérer ce qu’il souhaitait, et j’exécutais, ou non, ses envies. Par jeu, j’essayais toutefois de respecter ses indications le plus souvent possible, et jamais rien de ce qu’il me proposa ne me heurta. Mon obéissance était libre et consentie.
    
    Je dois ajouter qu’il nous arrivait parfois d’inverser les rôles, et qu’il se montra toujours attentif à mes désirs. Mais je ne m’étais pas vendue à Paul par confort. Malgré mes complexes ...
    ... de jeunesse, je ne me déconsidérais pas à ce point. J’aimais Paul et je ne doutais pas un seul instant de son amour réciproque.
    
    Maintenant que j’étais une jeune mariée, je pouvais enfin prendre pleinement soin de moi et jouer à séduire mon mari de nouveau chaque jour. Je commençai par un grand coup de ménage dans ma garde-robe. Je collectionnais toutes sortes de robes et jupes, en voile de coton ou en satin, droites ou avec frous-frous, à volants ou encore évasées, et bien d’autres encore. La plupart du temps longues, avec un décolleté très raisonnable, car si Paul était particulièrement fier de m’exhiber comme un trophée, il était suffisamment possessif pour ne pas apprécier les regards lubriques se posant sur mon anatomie. Je le cuisinais pour connaître tous ses goûts en matière de féminité, enfouissant précieusement les informations dans ma mémoire pour lui préparer de futures surprises.
    
    Paul m’offrit une épilation définitive en plusieurs endroits stratégiques, mettant fin à une lutte sans merci envers le seul élément disgracieux de mon corps dont je n’étais pas satisfaite. J’étais enfin douce en toutes circonstances, bien décidée à ce que nous profitions ensemble de mon impeccable peau de bébé. Avec un maquillage discret, des talons jamais trop hauts, j’utilisais tous les atouts possibles pour être telle qu’il me désirait, câline et sensuelle à souhait dans l’intimité — le feu sous la glace !
    
    Au lit, Paul s’est révélé être l’amant qu’il me fallait, tendre et ...
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