1. La confession de Marie - Parfois, le bonheur est simple...


    Datte: 13/01/2018, Catégories: fh, couple, amour, Auteur: Strawberry, Source: Revebebe

    ... imprenable sur mon décolleté. Il insista d’un sourire dubitatif « Vraiment tout, tu es sûre ? "
    
    Je passai la main dans mes cheveux, libérant ma crinière descendant le long des épaules, retirant puis lui mettant dans la main ce qu’il avait incorrectement pris pour un inoffensif chouchou. Dois-je préciser que j’étais particulièrement fière de mon petit effet ? Bizarrement, Paul n’avait plus du tout faim — tout va bien, chéri ? J’insistai pour prendre un dessert, j’hésitais, peut-être ceci, à moins que cela… Oh, et je prenais tout mon temps pour finir mon assiette, pendant que je continuais mon jeu de jambes sous la table en le défiant du regard. Oh, la vilaine gamine qui ne perdait rien pour attendre !
    
    En parfait gentleman, il parvint à surmonter son envie de se jeter sur moi. Nous sommes montés dans la chambre presque sans nous regarder, nous tenant juste par la main, les doigts entremêlés, comme une répétition anticipant l’union imminente de nos corps. Nous n’avions pas besoin de contact visuel pour partager nos sensations. Ce soir-là, notre apothéose charnelle nous fit concevoir Isabelle, notre ...
    ... petite première, tandis que Catherine rejoindrait notre petite tribu deux ans plus tard — fruit de l’amour tout comme son ainée.
    
    Aujourd’hui, nos filles sont au collège. Paul a été un père parfait avec nos bébés, et même si nous sommes parfois dépassés avec nos adolescentes, je trouve que nous nous en sortons plutôt bien. Paul et moi nous adorons comme au premier jour. Ma vie de femme s’était un peu ralentie les premières années où il fallut nous occuper des filles, mais à présent qu’elles réclament davantage d’autonomie chaque jour, nos vieilles habitudes d’amoureux sont revenues comme si elles ne nous avaient jamais quittées. Au prix de quelques efforts, j’ai réussi à conserver mon corps dans l’état que je souhaitais, et je crois bien que Paul apprécie toujours autant son amoureuse transie. Notre vie reste plus que jamais saupoudrée de petites surprises qui agrémentent un quotidien pleinement satisfaisant. Et je suis au regret de devoir à présent vous quitter, car Paul ne va pas tarder à rentrer. En plus, ce soir les filles dorment chez leurs copines, vous comprendrez que nous risquons d’être assez occupés… 
«12...9101112»