1. La confession de Marie - Parfois, le bonheur est simple...


    Datte: 13/01/2018, Catégories: fh, couple, amour, Auteur: Strawberry, Source: Revebebe

    ... quelques copines, mais personne de vraiment proche, juste des connaissances, comme à mon habitude. Mais le plus important était ailleurs. J’avais à cœur de ne pas laisser la monotonie s’installer dans notre couple, et je me donnais les moyens de lutter contre cela.
    
    Un jour, nous nous trouvions à la bibliothèque du campus, dans une salle désertée par les étudiants. Paul me poussait une fois de plus à essayer d’avoir mon année — histoire de ne pas avoir de regrets, disait-il — aussi je me prenais la tête sur un ouvrage d’un niveau trop élevé pour moi, ayant toutes les peines du monde à me concentrer. Sans autre raison de venir que celle de m’accompagner, Paul avait commencé par fouiller les rayons à la recherche de quelque lecture intéressante, me laissant silencieusement à mon travail, jusqu’à ce que j’en vienne à oublier sa présence.
    
    Au bout d’un certain temps, je levai enfin les yeux de mon fichu bouquin. Il me regardait fixement, son regard était intense, pupilles grandes ouvertes, il me souriait. Il a chuchoté « tu me plais », ce que je lisais sur ses lèvres plus que je ne l’entendais vraiment. Je lui demandai ce qui lui plaisait en moi. Il se lança dans une grande tirade, évoquant aussi bien mon physique — mes longs cheveux bruns soyeux, mes yeux noisette pétillants, ma petite taille menue qui s’enveloppait si parfaitement dans ses bras, mon sourire qui le faisait fondre, mon rire cristallin, le doux parfum émanant de ma peau laiteuse — que ma personnalité, et ...
    ... mille autres petits détails de notre vécu qui me prouvaient s’il en était besoin à quel point il faisait attention à moi.
    
    Paul a toujours été très fort pour me faire rougir. Il essaya de me mettre un peu mal à l’aise en m’avouant qu’il avait très envie de moi, et, lui objectant que notre venue à la bibliothèque était son idée, il m’invita à rentrer en urgence dans notre chambre pour nous adonner aux plaisirs de la chair. Sa plaidoirie consista principalement en, je cite, « J’ai vraiment très envie de toi. Je crois que je ne pourrai pas tenir bien longtemps, je ne peux pas avoir encore plus envie ». Depuis quelques minutes, tous ses mots doux avaient envoyé à des kilomètres les études la bibliothèque, ce livre si insignifiant, tout ce qui nous entourait. Il ne restait plus dans mon esprit qu’un homme et une femme amoureux dans la force de l’âge, que pouvait-il bien se passer ?
    
    Ainsi, Paul venait de m’avouer qu’il ne pouvait pas avoir plus envie ? Voyons voir cela. Mademoiselle était d’humeur joueuse ce jour-ci… il faut dire que la nuit dernière m’avait laissé un léger goût d’inachevé. Arrivant après lui dans la chambre conjugale, j’avais décidé de me déshabiller très lentement avant de venir me coller en tenue d’Eve contre lui. Paul apprécia mon effeuillage, déclarant qu’il était fier de sa petite femme un peu trop sage… Un peu trop sage ? Paradoxalement, j’étais à la fois confortée de lui avoir donné de moi l’image qu’il attendait, et un peu vexée de sa remarque — oui, je ...
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