1. La confession de Marie - Parfois, le bonheur est simple...


    Datte: 13/01/2018, Catégories: fh, couple, amour, Auteur: Strawberry, Source: Revebebe

    ... dans un état… (C’est vraiment moi, là ? Incroyable !). Lorsqu’il s’occupait de ma croupe, qu’il flattait de caresses expertes, je perdais toute raison. Pour ma part, je ne ressentais pas le besoin de m’agripper vigoureusement à Paul pour exprimer ma possession sur mon mâle. Lui aussi était ma chose, tout autant que je lui appartenais.
    
    Bien sûr, notre entente n’était pas uniquement sexuelle. Il y eut bien d’autres choses très enrichissantes dans notre relation. Nous sortions au théâtre, au musée, parfois à l’opéra. Nous étions quasiment inséparables. Paul me faisait découvrir des expositions, des salons, et pour moi, déconnectée des tracas du travail, c’était comme des vacances éternelles. Il m’arrivait toutefois dans quelques soirées de montrer mon mauvais caractère, après avoir constaté que des rivales potentielles s’approchaient trop de mon territoire. Paul s’en amusait. Il est toujours resté poli sans donner suite aux avances qu’il recevait, ce qui n’empêchait pas certaines femmes de se montrer trop entreprenantes. Il était aussi hilare de me voir parfois faussement colérique, le prenant sur le fait en train d’admirer à la télévision le déhanché de quelque bombe anatomique, latine de préférence — tu perds ton temps, Shakira, tu n’auras pas mon homme ! Et toi, arrête de baver ! — m’octroyant exceptionnellement le droit de commenter de façon très grossière tout le bien que je pensais de ces dévergondées, alors que tant Paul que moi détestions la vulgarité.
    
    Au fur ...
    ... et à mesure que les semaines passaient, je commençais à mon tour à lui donner des directives, plus ou moins osées. Paul passa plus d’une soirée à étaler des huiles essentielles sur mon dos, alors que, nue et lascivement étendue sur le lit, je finissais honteusement la soirée dans les bras de Morphée. Chance pour moi, Paul n’était pas jaloux de celui-ci. Plus le temps passait et plus ma libido me poussait à réclamer qu’il s’occupe de mon plaisir, et, que ce soit avec ses doigts, sa langue ou son sexe, le sentir en moi était un délice de gourmande jamais rassasiée, la petite mort ne manquant jamais de s’emparer de mon corps.
    
    Un autre jour, j’avais rédigé un mot pour Paul, laissé dans sa mallette, là où j’étais certaine qu’il le trouverait dans le courant de la matinée. Je lui donnais un rendez-vous avec une « inconnue » à la fin de sa journée de travail. Je m’étais coiffée d’une perruque, j’avais changé mon style traditionnel pour quelque chose de très chic. Vêtue d’un tailleur strict dissimulant une parure en dentelle, j’avais réservé une chambre à l’hôtel. Il rentra parfaitement dans le jeu, faisant semblant de ne pas me reconnaître. Lorsque nous avons fait l’amour, c’était une fois encore un feu d’artifice pour nos sens.
    
    Que le temps passe vite, voici déjà notre premier anniversaire de mariage ! Je passai la journée à tout préparer. Paul se régalerait le soir même de son plat préféré, mais j’avais choisi qu’il commence par son dessert, dès son arrivée. En rentrant du ...