Version française
Datte: 31/05/2022,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
cérébral,
revede,
vidéox,
caresses,
pénétratio,
jeu,
portrait,
québec,
rencontre,
Auteur: Amarcord, Source: Revebebe
... barrettes d’un piercing traversent ses mamelons, les minuscules billes chromées encadrant celles, plus volumineuses, de ses tétons.
Dès que le film me laisse l’occasion de me taire, ma langue les parcourt, les emprisonne, les caresse ou les tourmente avec précaution.
Son souffle se fait bruyant, elle gémit, murmure au micro des insanités comme on prononce une incantation, une prière.
Joue-t-elle encore ?
Le film entre peu à peu dans un corps à corps plus rude.
Je la bascule à l’horizontale. Tout comme son avatar à l’écran, elle proteste quand mes mains se referment sur sa taille. Elles trouvent la fermeture éclair latérale de la jupe, qui coulisse sur ses jambes. Je lui ôte ses escarpins, remonte lentement la surface mate et soyeuse de ses bas sombres, jusqu’à rejoindre le large bandeau de l’élastique qui emprisonne ses cuisses sous un délicat motif de dentelle.
Vient alors sous mes doigts le contact de la peau, encore plus soyeuse, celle de l’aine, à la lisière d’un délicieux petit tanga.
La blonde jure, repousse violemment son rival, Alix m’insulte tout en m’attirant brusquement à elle. Elle entreprend un déshabillage sommaire qui ne laisse pas indemnes tous les boutons de ma chemise. Elle prend bientôt les choses en main, elle est décidément une habile femme à poigne.
La lutte s’intensifie à l’écran, elle se reproduit sur le canapé, avec des cris de refus tout aussi factices. Alix se débat comme une diablesse, ses ongles griffent mon dos, jusqu’à la ...
... douleur. Je la vois rire, se mordre la lèvre dans une adorable grimace d’excuse un peu ambiguë : elle est mi-embarrassée, mi-excitée d’avoir poussé jusqu’à ce point le mimétisme.
Le guerrier black prévient qu’il est vain de lutter, l’amant meurtri que je suis retrousse le chemisier sur ses avant-bras, le noue, formant une entrave pour ses poignets rejetés dans le dos. Elle pourrait à tout moment s’en défaire, mais elle se résigne, ou plutôt non, son regard est un pur appel à la débauche, il m’encourage à l’action.
La blonde simule un « non » quand son pagne se déchire, ma brune assume un « oui » quand ma main agrippe le petit bout d’étoffe.
La voilà nue. Pourquoi est-il si bavard, cet imbécile ? Je ne peux que poser mes doigts sur cette merveille à laquelle je brûle d’offrir ma bouche.
Et cette fois, c’est une certitude, elle ne joue pas.
Le dialogue des deux poupées porno est toujours plus sommaire, nous n’en avons plus rien à foutre. C’est désormais les yeux rivés dans les miens qu’elle se dégage du lien de coton, fait couler ses bras sur mes reins, m’invite à l’impatience.
Et puis je suis en elle, sans brutalité, mais sans hésitation, et elle émet un minuscule petit cri accompagné d’un sursaut.
Ce n’est plus le temps de parler ni de suivre une partition. Nos voix ne sont plus là que pour accompagner nos corps, en toute humilité. Elles seront souffles, soupirs, plaintes ou gémissements, elles se feront surprendre à chaque attaque ou chaque parade de ce ...