1. Version française


    Datte: 31/05/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, cérébral, revede, vidéox, caresses, pénétratio, jeu, portrait, québec, rencontre, Auteur: Amarcord, Source: Revebebe

    ... d’autopromotion pour le prochain match des Bleus.
    
    — Ils m’ont mis un bordel pas possible, regardez-moi ça ! Et puis ça a pris un temps fou. Pas eu le temps de réinstaller le studio comme pour vous.
    — Où est le problème ? Ils ne fonctionnent pas, tous ces micros ?
    — Si, parfaitement, mais c’est pas comme d’habitude.
    — Eh bien alors on ne fera pas comme d’habitude.
    
    Et elle s’assit dans le Chesterfield.
    
    — Momo, pour une fois, ils ont raison, les footix. On est bien mieux assis que sur les tabourets. Qu’en dites-vous, Paul ?
    — Qu’ils nous ont laissé un bien joli décor, vos amis du ballon rond. Presque un programme pourVersion Française…
    
    C’est là qu’elle se retourna et s’aperçut qu’entre la vitre de la régie et le canapé, une vaste bâche tricolore avait était tendue, barrée du slogan :
    
    Alors bien sûr, Alix se mit à rire. Et moi à fondre.
    
    Elle m’annonça ensuite que le sujet du jour serait la fameuse et baroque séquence d’amour vache du premier jour. Une façon de boucler la boucle, disait-elle.
    
    — Ça veut dire que je dois improviser en québécois ?
    — Uniquement s’il s’agit encore de me faire rire. J’en ai un peu besoin aujourd’hui, Paul. Et puis faites-vous plaisir. Aujourd’hui, ce n’est pas comme d’habitude, n’est-ce pas, Momo ?
    
    ⁂
    
    La suite ? Laissez-moi la revivre au présent…
    
    — Vous êtes prêts ? nous lance Momo à l’aveugle, masqué par la bâche.
    — Donnez le coup d’envoi quand vous voulez…
    
    La lumière rouge« on air » s’allume. Le décompte ...
    ... s’affiche. C’est parti.
    
    Alix démarre en douceur. Plutôt que de s’égosiller sur cette longue scène de confrontation, elle laisse couler le long chapelet d’insultes d’une voix blanche.
    
    Je lui réplique sobrement, prenant bien soin à ce que la tension qui monte soit plus sensuelle que véhémente. Cette scène, nous la jouons cette fois côte à côte et non face à face, plus inspirés que jamais.
    
    Non, cette fois-ci n’est pas pareille, c’est la dernière occasion avant longtemps, avant toujours peut-être, celle où jamais.
    
    Et donc je n’en peux plus, il faut qu’enfin j’ajoute le geste à la parole. Ma main s’approche de sa joue, frôle son cou, dégringole l’encolure. Je la surveille du regard.
    
    Elle ne proteste pas.
    
    Je déboutonne lentement le chemisier. Elle me laisse faire, un peu émue, tressaillit quand le dos de ma main remonte à l’aveugle sur l’infinie douceur de son ventre plat, se heurte à un adorable surplomb, et me révèle un secret délicieux : elle est seins nus sous la toile de coton peigné. Une peau d’ange sous une peau de pêche, un rêve tactile.
    
    —« Bitch ! » crache avec mépris la brute à l’écran.
    —« Salope ! » dis-je, synchronisé, dans un souffle qui exprime davantage le vertige ou l’admiration.
    
    Sa cage thoracique se soulève et s’affaisse un peu plus rapidement. Elle garde les yeux mi-clos, les lèvres ouvertes, j’écarte les pans du chemisier.
    
    La provocante petite poitrine révèle elle-même un autre secret : la sage productrice est un peu coquine, les fines ...
«12...141516...25»