1. Monsieur, Marianne et moi (2)


    Datte: 12/02/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... devant ma maman puis-je ainsi me soumettre à la volonté de ce Bertrand ? Surtout pourquoi ma mère accepte-t-elle aussi les ordres de ce bonhomme ? Dans mon esprit je me débats avec un sens moral que mon corps réfute immédiatement. Je viens simplement de me décoller le cul de la chaise et devant les trois, puisque je dois bien compter avec la serveuse qui épie tous nos faits et gestes, je relève ma robe. L’ourlet se trouve bien au-dessus de la ceinture lorsque je me rassois.
    
    L’autre a un regard de vainqueur et goguenard me lance…
    
    — C’est si simple et si beau, une femme qui sait rendre un homme heureux. Bien…
    
    Un nouveau signe, et la jeunette qui attend arrive.
    
    — Mademoiselle… les cafés et préparez-moi l’addition, s’il vous plait.
    
    — Bien monsieur !
    
    Un instant, je me demande si cette fille ne fait pas aussi partie du jeu de Bertrand. Mais je n’arrive pas à croire que toutes les femmes puissent se laisser aller à ce genre de… mascarade. Et pourtant, j’y succombe bien malgré moi, maintenant. L’effet du cuir sur mon derrière nu est un plus, je l’avoue. Le feu qui me consume le ventre ne se calme pas vraiment et serait plutôt amplifié par la matière douce avec laquelle ma peau flirte. J’en frémis véritablement. La donzelle avec sa serviette sur le bras se penche en avant.
    
    Notre hôte a beau écarquiller les chailles, le col boutonné de la femme ne montre rien. Il pose sa carte bleue sur le plateau et elle repart vers la réception. Quelques minutes se passent et ...
    ... la revoilà, avec à la main la machine. Bertrand fait son code et elle le gratifie d’un beau sourire en lui remettant le ticket vomi par le sabot. Nous nous levons tous les trois et la demoiselle nous raccompagne vers la sortie. Un billet change de poche… bon prince et généreux le monsieur.
    
    La courbette de l’employée n’en est que plus appuyée. Nous filons vers la voiture alors que notre chauffeur est encore en grande discussion à quelque dix mètres de nous, avec la jeune femme qui nous a servi tout au long du repas. Maman tique un peu. Elle est tout près de moi.
    
    — Vous vous êtes revus ?
    
    — … ?
    
    — Oui, Bertrand et toi ? Vous avez discuté de moi à quel moment ? Il est venu à la maison en mon absence ?
    
    — Maman… comment te dire ça ? Oui il est passé cet après-midi.
    
    — Il t’a… dit ou fais quelque chose ? Je ne veux pas que tu souffres à cause de moi.
    
    — Écoute, ce n’est pas le moment de parler de tout ceci ! Nous le ferons à la maison demain… tu veux bien ?
    
    — Mais tu sais ce qu’il a prévu ? Je n’ai pas tout compris. Tu as… couché avec lui ? Dis-le-moi !
    
    — Couché n’est pas le bon mot pour dire ce qui s’est passé.
    
    — C’est pire que cela alors ?
    
    — Pire que quoi…
    
    — Je ne sais pas moi ! Il t’a battue ? Il a parlé de fessée…
    
    — Je n’en suis pas morte, toi non plus du reste… et si ça te plait… j’ai peut-être hérité de toi ce genre d’amour ! Tu ne crois pas ?
    
    — … je n’en sais rien. Il m’a si souvent demandé de t’en parler, je n’ai jamais osé le faire de ...
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