1. Monsieur, Marianne et moi (2)


    Datte: 12/02/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... panards, ils nous frôlent toutes les deux. Elle rougit un peu, baisse le menton vers son assiette. Bertrand lève la main et la serveuse accourt.
    
    — Veuillez servir ces dames, je vous prie.
    
    — Bien Monsieur !
    
    Nos verres se remplissent d’un liquide rubis. La jeune femme verse aussi dans le verre de l’homme qui nous toise. Puis la serveuse stylée et zélée se retire à reculons, à petits pas pressés. Elle reste à bonne distance, et je suis certaine que ses regards accrochent le jeu de jambes qui se déroule sous la table.
    
    — A notre soirée, mesdames ! Vous êtes ce soir, deux joyaux dont je suis fier.
    
    Marianne et moi nous trinquons sans répondre. Je trempe mes lèvres dans un nectar dont je ne suis pas sûr d’avoir déjà connu un tel bouquet. C’est bon, doux et ça coule dans ma gorge comme pour y mettre le feu. La satisfaction de Bertrand est visible, extériorisée au possible. On sent d’un coup qu’une chaleur vient de nous envelopper tous les trois.
    
    — Marianne, tu es sublime ce soir. Quant à ta fille… un bonbon dont on aimerait retirer le papier. Je vous assure, vous êtes très, très belles. Désirable reste un mot bien trop faible pour décrire ce que je vois.
    
    — …
    
    Ni elle ni moi n’avons à répondre à cela. Alors sans que l’on s’y attende, il parle et sa voix se voile un tantinet plus que la seconde précédente.
    
    — Ouvre un peu ton chemisier Marianne, il est dommage que deux si beaux seins restent emprisonnés dans ce vêtement un peu juste pour les contenir.
    
    — … ...
    ... ?
    
    — Allons ne t’inquiète pas pour Aline, je suis sûr qu’elle sait, a deviné déjà nos relations. Tu dois m’obéir. Déboutonne ta chemise jusque sous ta poitrine.
    
    La main de maman se dirige vers les boutons et un à un, quatre de ceux-ci sortent de leurs logements. La serveuse ne peut pas ne pas voir ce qui se passe à deux mètres cinquante d’elle. Et moi, je reste impassible avec ce feu qui couve au fond de mon être. Je brûle de honte et d’envie mélangées. Je suis remuée par ce que je ressens. Le sentiment d’avilissement qui submerge maman, alors qu’elle s’exécute, se répercute en moi, telle une lame de fond. C’est la grande marée qui vient submerger mon minou, nu sous ma robe.
    
    — C’est bien ! Tu es une grande fille. Mais c’est à toi maintenant jeune femme de me montrer ta docilité. Tu vas simplement te relever de ton siège, remonter le bas de ta robe, et poser tes fesses nues sur l’assise du siège. Tu ne portes pas de culotte, n’est-ce pas ?
    
    — …
    
    — Eh bien, tu as perdu ta langue ? As-tu mis ou non une culotte ?
    
    — … non !
    
    — Ah ? Tu n’oublies rien ?
    
    — Non… monsieur.
    
    — Tu vois que tu commences à comprendre. Maintenant nous allons prendre le dessert, le café puis nous rentrerons. Je veux vous faire l’amour à toutes les deux. Est-ce que vous y voyez un inconvénient majeur ? À toi de parler Marianne.
    
    — Non ! Non, monsieur.
    
    — Et mademoiselle Aline ? Une objection quelconque à formuler ?
    
    — Non, monsieur !
    
    Je suis abasourdie par mes réponses. Comment ...
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