1. Monsieur, Marianne et moi (2)


    Datte: 12/02/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... et les élastiques chargés de les maintenir en place me dérangent vraiment. L’impression qu’à chaque geste, ces gaines douces au toucher vont glisser vers mes chevilles m’oblige à une démarche peu orthodoxe. Mon visage sans avoir l’éclat de celui de Marianne est toutefois rehaussé également, par un fond de teint invisible.
    
    Diner avec son Prince et moi, dans un restaurant huppé, un rêve pour cette femme que je ne reconnais plus, un songe qu’elle devait caresser depuis quelque temps déjà. Elle et moi sommes côte à côte, installées à une table rectangulaire et Bertrand tout naturellement s’est assis face à nous. Une serveuse stylée est apparue de suite pour nous guider vers cet ilot perdu dans un coin de la salle. Une petite lampe au mur englue l’endroit dans une lumière tamisée d’un jaune ancien. L’atmosphère n’est pas véritablement détendue. Je me sens plutôt guindée dans mes habits de… pute.
    
    Ce qui m’étonne le plus, c’est bien entendu que maman n’ait fait aucune réflexion. Mais s’est-elle seulement rendu compte de ma façon de me vêtir ? Peut-être trop préoccupée par la sienne, a-t-elle seulement vu, ou cru que je l’imitais dans ma manière de paraitre ? Ma démarche aussi a de quoi surprendre, mais là, j’avoue que seuls les « dim-up » en sont responsables. Je ne cherche pas à me redresser, c’est de toute façon ma manière usuelle de me tenir. La fille en tailleur gris nous tend, à chacun une carte.
    
    Juste le nom des plats pour nous ! Summum de l’élégance, celle qui ...
    ... comporte les prix est remise à ce type qui nous mange des quinquets. Je sens sa force tranquille, et cette boule au creux de mes reins qui ne me quitte plus depuis… la fessée reçue. Je me suis demandé pourquoi, il ne m’avait pas prise. Puis je suppose que c’est bien meilleur pour lui de savourer sa toute-puissance et que la présence de ses deux femmes est une victoire. Force est également de dire que ce que nous dégustons mérite nettement le détour. Mais ce qui arrive dans nos assiettes n’est sans doute qu’un hors-d’œuvre, pour ce maitre de cérémonie qui attend son heure.
    
    Je ne sais pas comment il va annoncer cela à ma mère. Je suis paniquée par les réactions qu’elle risque d’avoir lorsqu’elle va apprendre que sa fille est aussi un presque pantin, un jouet pour son mâle dominant. Pour l’instant, elle goute avec appétit ce qui nous est servi dans ce royaume de la bonne bouffe. Son sourire de joie se transforme en risette de bonheur grâce aux mets délicats qui chatouillent nos papilles. Le jeu du chat et de la souris a déjà débuté. J’ai senti un pied qui se frotte à ma cheville. La jambe de maman, la plus proche de la mienne est venue se coller à elle. Il doit aussi lui faire du pied sous la table.
    
    Double plaisir pour ce mec qui s’amuse de nous voir nous taire et subir ses attouchements. Pour le moment ça reste prudent et délicat. Mais les pattes de ce gaillard montent allégrement le long de mon mollet et je présume que sur celui de maman c’est la même caresse. Avec ses ...
«12...456...13»