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Monsieur, Marianne et moi (2)
Datte: 12/02/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... bonheur feutré. J’aime, j’adore les images que mon cerveau me remonte derrière mes paupières closes. Elles m’apportent un vrai moment de félicité et si c’est moins violent que précédemment, je dois dire que c’est aussi plus en longueur. Ce ventre inutile jusque-là s’éveille à des sensations incroyablement nuancées. Je jouis vraiment avec une sorte de douceur dans le calme revenu d’une maison paisible. L’endormissement qui s’ensuit se fait toujours dans un grand silence. J’occupe à mon réveil une autre position dans mon lit. Mais si j’ai bougé, mon esprit n’en garde aucun souvenir. La lumière du jour, tamisée par les persiennes m’indique que l’horloge a avancé sans moi dans le temps. Prudemment, je me lève pour passer aux toilettes, puis m’assurer que je ne tire personne du sommeil. Sans bruit, je me faufile dans la cuisine. Deux bols sont sur la table. Deux ? Pourquoi pas trois ? La porte-fenêtre qui donne sur notre jardin est largement ouverte. Maman est dehors. Je ne la vois pas, mais elle fredonne, heureuse de cette matinée agréablement ensoleillée. J’avance vers elle pieds nus et je foule l’herbe encore pleine de rosée. — A ma chérie… j’ai fait trop de boucan et t’ai réveillée ? — Non ! Bonjour maman. Tu es seule ? — Oh oui… Bertrand est parti. — Parti ? Je croyais qu’il allait passer la nuit avec… toi ! — Non ! Tu vois ! Et puis… il ne reviendra plus ! — Comment ça ? Il ne reviendra plus ? Vous vous êtes disputés ? — Non ! Mais j’ai décidé… il ...
... est allé trop loin hier… avec toi. M’obliger à te corriger sans raison… et me faire l’amour devant toi… sur l’instant je n’ai pas su dire non ! Mais… à trop en vouloir, il a fini par me lasser. Ces petites séances, si elles me donnaient un plaisir pervers inavouable, m’ont aussi ouvert les yeux sur ce personnage trop sulfureux à mon goût. Jamais il n’aurait dû me forcer à te mêler à nos… notre luxure. — Il ne va pas te manquer ? Tu es bien sûr de ce que tu fais et veux ? — Oh, oui ! De toute façon, il ne te plaisait pas. Et je n’aurais pas voulu qu’il te fasse l’amour. On peut aimer ces moments très intenses qu’il savait si bien provoquer, sans pour autant être abject au point de vouloir amener ma propre fille à les pratiquer avec nous. Ça a été son erreur. Sa toute-puissance avait une faille et une limite. — Maman… tu es impayable… je… je t’aime. — Mais moi aussi et comme je te l’ai dit, tu es mon unique centre d’intérêt dans cette vie… ma chérie. — oooOOooo — Les jours s’écoulent sans heurts au fil des saisons qui rythment mon existence. Je coupe quelques roses du jardin. Elles sont les ultimes rescapées d’un temps perdu dans le vague de mes souvenirs. Une tête brune vient d’apparaitre dans l’encadrement de la porte qui donne sur la salle à manger. Le jeune homme qui entre là me sourit. Il a une bonne gueule et je monte le bouquet de fleurs à mes narines. — Qu’est-ce que tu fais mamie ? Pour qui sont ces fleurs ? Elles sentent bon ? — Tu poses trop ...