Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (1) - Histoires de Sexe

Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (1)

... jamais penser à mal... Je ne fantasmais pas vraiment sur elle ni n’étais jaloux de ceux qu’elle accueillait dans son lit...

Vers la fin, cela a un peu changé. Je suis tombé amoureux d’elle et j’ai commencé à en avoir marre de la voir aller d’un mec à un autre. Surtout que j’apprenais régulièrement des trucs sur ce qu’elle faisait, par inadvertance, en entendant des conversations de fin de soirée. Elle avait par exemple couché avec un couple, Sid et Géraldine, des anges noirs, des jeunes de notre âge connus pour leur côté libertin... Ils étaient très beaux tous les deux. Géraldine était une brune aux cheveux courts, pulpeuse, avec des seins prodigieux. Sid un grand blond à la peau pâle, mince et musclé. Comment s’étaient-ils occupés de ma Nolwenn ? S’était-elle fait baiser par Sid pendant que Géraldine la papouillait ? Avait-elle sucé le jeune homme pendant que Géraldine lui bouffait la chatte ? Avait-elle léché Géraldine alors que Sid la baisait en levrette comme une petite chienne ?... Aujourd’hui encore je donnerais cher pour ...

... avoir une vidéo...

Mais ce ne fut pas le pire : un garçon qui pensait que je ne la connaissais que très vaguement m’a raconté un soir qu’elle s’était fait prendre – elle, ma Nolwenn, avec son si joli sourire – par trois de ses potes, en même temps... J’avais aussitôt eu le cœur brisé et peu après, j’étais allé vomir dans la rue. J’avais été malade pendant plus d’une semaine. Aujourd’hui encore, la plaie n’est pas tout à fait cicatrisée...

Puis la vie nous a éloignés l’un de l’autre...

J’ai gardé quelques-unes de ses petites culottes : un string blanc transparent orné de dentelles, un string rouge et noir en imprimé léopard, une culotte noire fendue pleine de rubans et de petits nœuds... Je ne les ai jamais lavées, elles sont dans un triste état, raides de sperme. Je me dis que c’est une folie, que si Laurence tombe dessus, je vais au-devant d’ennuis. Mais c’est un souvenir auquel je tiens. J’en ai fouillé des commodes et des valises, jusqu’à ce jour, jamais aucune ne m’a procuré autant d’émoi que les tiroirs de Nolwenn... »