Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (1) - Histoires de Sexe

Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (1)

... jamais pu, comme le faisaient certains, s’exciter sur des dessous volés au hasard. A une époque, Antoine eut facilement accès, pendant les vacances d’été, à la valise d’une de ses tantes. Elle ne portait que des slips en satin et en dentelles, des bas, des dessous sexy et sans doute très chers. Mais ceux-ci le laissaient de glace, car cette tante, grasse, et un peu vulgaire, n’avait jamais suscité en lui le moindre désir. Il se foutait bien de la voir les seins à l’air sur la plage ou de l’espionner quand elle se changeait... De la même façon, dès qu’il avait couché avec une fille, il cessait d’éprouver le moindre intérêt pour ses dessous. Sur Internet, des hommes montrent parfois la lingerie de leurs épouses ou de leurs petites amies. Antoine ne comprenait pas cette démarche. Quel était l’intérêt d’avoir à sa disposition le slip d’une fille à qui on avait déjà léché la fente et que l’on avait déjà vue nue et les cuisses grandes écartées ?

Comme beaucoup de gosses, Antoine avait longtemps fantasmé sur les pages lingerie des catalogues de fringues. Il était passé du papier à la réalité un peu plus tard, grâce à la sœur aînée d’un de ses bons amis. Il en était très amoureux et se tripotait souvent la bite en pensant à elle, le soir dans son lit. Puis il y avait eu sa cousine Anne-Laure, dont il aimait fouiller la valise, l’été, quand elle venait passer les vacances chez ses parents.

Mais donnons-lui la parole à ce pauvre Antoine... Il est tout excité à l’idée de ...

... pouvoir enfin se confesser. Cela faisait si longtemps qu’il rêvait d’en parler à quelqu’un qui ne le jugerait pas... Ecoutons-le nous parler de Nolwenn, qui fut sa meilleure amie et qui possédait, dans les tiroirs de ses commodes largement de quoi satisfaire ses désirs fétichistes.

Antoine raconte : les strings de Nolwenn

« J’ai fait la connaissance de Nolwenn grâce à Seb, un copain d’enfance. Il m’avait trouvé un super plan pour l’été, sur le port de La Rochelle. Il s’agissait, avec d’autres jeunes de toute la France, de retaper un vieux bateau à voile. Mon pote a annulé sa participation au dernier moment, à cause d’ennuis personnels à propos desquels il est resté vague. Mais au téléphone, il m’a dit de ne pas m’inquiéter : des amis à lui seraient sur place, de chouettes personnes, avec lesquelles j’allais bien m’entendre : Ludo et Nolwenn.

Je m’en foutais un peu de ce petit couple. Je n’avais aucune raison de les apprécier davantage que toutes celles et ceux que j’allais côtoyer pendant un mois. Nous avions une connaissance en commun ? Et alors ? Cela me faisait une belle jambe ! Mais le courant est plutôt bien passé. Ludo n’était pas désagréable et Nolwenn vraiment sympa. La gentille fille, nature et toute simple. Ils avaient un peu le style étudiant en arts du spectacle, un peu hippies, avec les dreads, les grandes chemises bariolées, le treillis et les grosses chaussures en toile. Des poids plume tous les deux. Petits, minces. Ludo avait pile mon âge : 20 ans et des ...