Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (1) - Histoires de Sexe

Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (1)

Un gentil garçon

De l’avis de la plupart des femmes, Antoine était un garçon charmant et plutôt beau gosse. Il était en couple et fidèle à Laurence, sa compagne depuis onze ans.

Pourtant, à trente-cinq ans déjà, Antoine était bien loin d’avoir eu une vie sexuelle de rêve. En incluant toutes celles qu’il n’avait fait qu’embrasser – la majorité, il avait connu, au cours de sa vie, moins d’une dizaine de femmes. La faute, d’abord, à son extraordinaire maladresse. Il ne savait pas draguer. Il pouvait tout à fait discuter avec une fille sans rougir et baisser les yeux, mais dès que la conversation se faisait plus intime, il avait l’impression de se mettre à nu et de se couvrir de ridicule. Nous expliquerons peut-être, une autre fois, pourquoi Antoine était ainsi. Mais ce n’est pas un sujet très joyeux...

Cela ne l’avait certes pas empêché de rencontrer Laurence et de la séduire lors de sa dernière année à la fac. Mais bien que charmante – et dotée d’une très belle paire de gros seins, la jeune femme n’avait jamais eu une libido très développée. Au lit, ce n’était vraiment pas la joie. Et depuis quelques années, le couple se contentait d’un rapport mensuel, sans fantaisie, « histoire de ».

Antoine avait fait une croix sur les plaisirs charnels ordinaires. Il aimait Laurence et ne voulait ni la tromper ni s’en séparer. De toute façon, il connaissait d’autres moyens de se faire du bien. La masturbation bien sûr, le soir à la nuit tombée, sur des sites X. Il aimait les ...

... films japonais, suffisamment scénarisés, mettant en scène des situations proches de la réalité. Les films de cul standards, eux, l’ennuyaient...

Mais il y avait aussi quelque chose d’autre. Un penchant secret dont il n’avait jamais parlé à personne. Une activité qui contrairement au sexe parvenait encore à le mettre dans tous ses états : la chasse. Mais d’un gibier d’un genre un peu particulier : les petites culottes des filles... Depuis son jeune âge, Antoine avait en effet l’étrange manie d’emprunter leurs slips à des fins masturbatoires.

Certes, il était loin d’être le seul homme sur terre à aimer fouiller dans les tiroirs des femmes. On trouve, sur le Net, de nombreuses photos de petites culottes volées, accompagnées parfois d’explications : « celle-ci appartient à une de mes collègues, elle sentait très fort »... « Celle-là est à ma belle-sœur, je bande pour elle depuis des années... » Des sites proposent même à la vente des petites culottes déjà portées. Au Japon, ce sont les slips en coton des lycéennes qui font l’objet de bien des convoitises...

Les petites culottes, Antoine les aimait propres ou sales. Quand elles ne sentaient pas l’odeur de leurs propriétaires, il s’en servait pour imaginer celles-ci les porter. Et dans tous les cas, il aimait la sensation de l’étoffe contre sa queue. Mais son fétichisme ne s’exerçait que sous certaines conditions : ainsi, les slips des femmes pour lesquelles il n’éprouvait aucun attrait ne l’intéressaient pas. Il n’aurait ...