À la recherche d'un nouvel équilibre (11) - Histoires de Sexe

À la recherche d'un nouvel équilibre (11)

... m’indiquant qu’à la prochaine incartade, je le garderai jusqu’à ce soir. Il m’ordonne alors d’aller préparer le déjeuner après lui avoir servi un apéritif auquel je n’ai toujours pas droit.

Comme je le redoutais, une fois à table, je dois rassembler toute ma pitance dans mon assiette et la couper en petits morceaux avant de me retrouver à nouveau privée de l’usage de mes mains. Nouvelle séance humiliante mais j’ai trop faim.

Alors que je suis penchée sur ma gamelle… euh, mon assiette, Anthony me caresse les cheveux en silence comme il caresserait la tête d’un chien. D’une chienne plutôt…

Après m’avoir fait boire et pisser devant lui, il m’annonce qu’il va sortir. Il me conduit à notre chambre, me fait allonger et m’attache les mains au montant du lit comme la nuit précédente en me demandant d’attendre sagement son retour. Il ajoute :

— Comme ça, je suis sûr que tu ne te branleras pas.

Le salaud, le salaud, le salaud !!!

Puis il s’en va en me laissant en plan. Après l’avoir maudit de longues minutes, épuisée et éprouvée par les épreuves que je subis, je finis par m’endormir pour une sieste réparatrice. Elle est peuplée de rêves aussi érotiques qu’étranges, dans lesquels le plaisir côtoie la souffrance.

Je me réveille sans me souvenir précisément de leur contenu. Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi. Je ne sais pas si Anthony est rentré. Il n’y a aucun bruit dans la maison. Ce que je sais en revanche, c’est que mon clitoris me torture : il me ...

... démange atrocement. J’ai un besoin animal de me branler mais je ne peux pas, les bras immobilisés, tendus au-dessus de la tête.

Je me frotte les cuisses l’une contre l’autre pour tenter de ma soulager enfin mais je ne parviens qu’à accroître une excitation de plus en plus insupportable. Une idée inspirée de mon adolescence me vient alors. En me contorsionnant, je parviens à attraper le traversin entre mes jambes et à le glisser sous moi. Je m’allonge sur le ventre et entreprends des va-et-vient désespérés en quête d’un orgasme libérateur.

Comme au bon vieux temps, je sens avec une immense satisfaction le plaisir monter rapidement. Alors que je me dirige tout droit vers l’orgasme tant attendu, la voix tonitruante d’Anthony me fait sursauter.

— Mais qu’est-ce que tu fais ???

Je ne l’ai pas entendu approcher. Proche de la conclusion, je ne m’interromps pas et accélère au contraire mes mouvements frénétiques. Il se précipite et retire brutalement le traversin. Je crie de rage et de désespoir, si proche du but. Je fonds en larmes.

Un déluge de claques s’abat sur mes fesses. Je trouverais presque ça agréable tellement j’ai besoin de sensations fortes. J’écarte les jambes et me cambre pour exposer ma chatte en fusion. Je crois que j’arriverais à jouir s’il continuait.

— Petite cochonne ! N’y compte pas !

Il a évidemment bien appréhendé la situation.

— Je te promets que ça se paiera. Bientôt.

Après avoir jeté le traversin hors de ma portée, il s’en va en me ...