À la recherche d'un nouvel équilibre (11)
Datte: 10/11/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: JVincent, Source: Xstory
Au petit matin, je me laisse aller à un rêve délicieux dans mon demi-sommeil : Anthony me lèche la chatte, me tète le clitoris et deux doigts me massent le point G. Que c’est bon ! Je sens le plaisir monter délicieusement. Alors que je suis sur le point de jouir dans mon songe, je me réveille complètement, j’ouvre les yeux… et je vois la tête d’Anthony en train de s’affairer entre mes cuisses. Je m’apprête à être enfin submergée par un orgasme dont le besoin commence à se faire cruellement ressentir… quand il s’interrompt.
Le salaud, le salaud, le salaud ! J’aurais dû m’en douter. Frustration. À quoi pouvais-je m’attendre ? Les mains toujours entravées, je me tortille en grognant. Je me frotte les cuisses l’une contre l’autre pour essayer de prendre un minimum de plaisir. Mon clitoris me démange atrocement, mon vagin est en fusion et ruisselle.
Complètement nu, il m’enjambe alors, s’agenouille au-dessus de ma tête en me tournant le dos, écarte largement ses fesses de ses deux mains et vient plaquer fermement son anus sur ma bouche.
— Lèche-moi le cul.
Dans ma situation, je ne peux évidemment rien répondre. Je parviens juste à dégager mon nez pour pouvoir respirer. Il sait que j’ai horreur de cette pratique que je lui ai toujours refusée parce que je la trouve sale et dégradante. Même s’il a jusque-là respecté mon veto, il en a toujours conçu de la frustration et ce d’autant plus que, lorsqu’il me gratifie de cette caresse en ne tenant aucun compte de mes ...
... réticences, j’y prends beaucoup de plaisir malgré ma gêne et ma répugnance.
Mais ce week-end, je sais bien qu’il va passer en revue les dernières pratiques que je lui ai toujours refusées. Je hasarde la pointe de ma langue sur son petit trou et l’agite timidement. Le goût doucereux, même s’il n’est pas désagréable, m’écœure.
— Mieux que ça.
À moitié nauséeuse, je crains de vomir à nouveau. Mais je dois me jeter à l’eau. Je me mets à le masser énergiquement en salivant abondamment. Finalement, de cette manière, je ne sens bientôt plus aucun goût. Je me détends, rassurée, en poursuivant docilement ma tâche.
— Putain que c’est bon ! Dire que tu m’as privé de ce plaisir toutes ces années.
Tout en se laissant aller, Anthony s’astique lentement le manche.
— Rentre ta langue le plus profondément possible puis fais des va-et-vient.
Nouveau sentiment de profond dégoût à cette perspective. Je marque un temps d’arrêt. Il passe les mains dans son dos et me pince douloureusement les tétons. Je pousse un cri étouffé.
— Dépêche-toi !
Je m’exécute. Le passage est difficile à forcer. Je positionne la pointe de ma langue sur l’orifice serré et je pousse de toutes les forces dont elle est capable. Elle réussit à se frayer un passage et à progresser. Le sphincter d’Anthony, particulièrement resserré, la comprime fermement. Quand je suis au maximum de ce que je peux faire, j’entreprends de petits mouvements désordonnés… et douloureux car les muscles sollicités ne sont pas ...