À la recherche d'un nouvel équilibre (11) - Histoires de Sexe

À la recherche d'un nouvel équilibre (11)

... honte. J’espère que je me fais des idées.

Je me contente le plus souvent d’un sourire timide en guise de réponse mais, sous l’insistance de certains, je n’échappe pas à une sortie orale, sous le regard réprobateur d’Anthony.

Une fois rentrés, courses finies et rangées, je subis ses foudres.

— Qu’est-ce que tu es bavarde ! C’est si compliqué de garder le silence ?

— Mais, je ne pouvais pas…

— Et elle continue !

Je me tais en fulminant intérieurement.

— Viens, je vais te laver puis nous remettrons le bâillon qui t’évitera toute tentation.

Je le suis en le maudissant. Il me déshabille puis se met lui-même à nu avant de me brosser les dents et de remettre ce maudit gode-bâillon dans ma bouche. Il retire ensuite le plug à mon grand soulagement et me donne une douche complète, en insistant un peu plus que nécessaire sur mes parties génitales et mon trou du cul encore bien ouvert. Finalement, heureusement qu’il m’a fait un lavement hier soir… Je crois que je n’ai jamais autant apprécié une toilette de ma vie.

— Je vais en profiter pour te raser.

Au point où j’en suis… De toute manière, je ne peux rien objecter. C’est quelque chose que j’ai toujours refusé de faire malgré ses demandes répétées. Je préférais garder une trace minimaliste de féminité adulte, soigneusement taillée et entretenue par les bons soins réguliers d’une esthéticienne.

Il se saisit de son rasoir mécanique et y met une tête neuve. Puis il m’enduit ce qui reste de ma toison d’une ...

... couche généreuse de mousse à raser avant de procéder à un débroussaillage en règle. Debout dans la douche, jambes écartées, je me laisse faire. Le contact des lames et de ses doigts qui s’égarent régulièrement accroît une excitation qui ne me quitte plus depuis mon réveil.

Une fois son ouvrage terminé, il contemple le résultat. Visiblement, ça lui fait de l’effet. Peut-être ne va-t-il pas résister à l’envie de me prendre ? Par la chatte, le cul ou même par la bouche s’il veut prendre la place de ce foutu bâillon, mais qu’il me prenne ! Évidemment, il n’en fait rien. J’espère qu’il est aussi frustré que moi !!!

Au lieu de ça, il relie mes poignets aux anneaux de la ceinture au moyen de courtes chaînes. Me voilà à nouveau entravée avec une liberté de mouvement extrêmement limitée.

La matinée est déjà bien avancée et Anthony me laisse en paix, dans l’impossibilité de faire quoique ce soit pendant qu’il vaque à ses occupations. Je reste assise dans mon fauteuil en proie à des pensées sexuelles constantes, en attendant son bon vouloir… et en bavant de manière ininterrompue. Je me dis que je serais peut-être capable de jouir simplement en suçant cet ersatz de sexe masculin dans l’état où je suis… Cette pensée m’afflige.

Vers midi, il libère mes bras et me demande si je suis enfin disposée « à fermer ma grande gueule » (sic). De mauvaise grâce, je donne une réponse positive d’un hochement de tête. Je suis prête à tout pout qu’il m’ôte cet objet de malheur, ce qu’il fait en ...