À la recherche d'un nouvel équilibre (11) - Histoires de Sexe

À la recherche d'un nouvel équilibre (11)

... habitués à un tel effort.

Anthony se branle maintenant sans retenue en gémissant de plaisir. Heureusement, il ne faut pas très longtemps avant que je sente du liquide chaud se répandre sur mon ventre. Quand il a enfin fini d’éjaculer, il se relève et me libère en commentant :

— Merci ma chérie, c’était délicieux.

Il ose me remercier ! J’ai envie de le gifler, de lui crier qu’il peut aller se faire foutre, de… de le supplier de me faire jouir. Pas un mot ne sort de ma bouche. J’encaisse en silence. Inutile de risquer d’aggraver encore une punition qui s’annonce corsée. Je frissonne de peur à cette idée.

En me détachant, il m’annonce :

— Tu vas m’accompagner au marché ce matin. Je vais faire un brin de toilette. Habille-toi pendant ce temps. Tu as le choix de la tenue pour le haut. Pour le bas, tu enfileras une jupe. Et aucun sous-vêtement, bien sûr.

Je suis aussi surprise qu’énervée à cette perspective.

— Anthony s’il te plaît.

— Je t’écoute.

— Je peux faire un brin de toilette avant ? Je voudrais au moins me rafraîchir la bouche que tu as pourrie et enlever les litres de sperme dont tu m’as copieusement arrosée, dis-je sur un ton d’une ironie probablement déplacée dans ma situation.

— Je vois que tu n’as pas perdu ton sens de la provocation. La réponse est évidemment non. Et pas question de te nettoyer en cachette, je vérifierai. Pour ta peine, tu mettras en prime le nouveau plug que je t’ai acheté, celui qui a servi de bouchon…

Je fulmine ...

... intérieurement, en silence mais en le fusillant du regard. Je n’en rajoute toutefois pas, quelque part vaincue.

— Ouh là là ! Heureusement que tes yeux ne sont pas des pistolets, tu serais veuve ! lâche-t-il en riant avant de disparaître dans la salle de bains.

Il rajoute, menaçant :

— Bouge ton adorable petit cul. Si tu n’es pas prête quand je ressors, ça va chier pour tes abattis !

Anthony ne se rase pas le samedi. Il se brosse juste les dents puis prend une douche rapide. Aucune chance qu’il prenne le temps de se branler vu qu’il vient de le faire sur moi. Je m’active donc. Je saute hors du lit et en profite pour aller uriner tranquille. Je sens son foutre ruisseler le long de mon ventre. J’ai la chatte poisseuse, la bouche pâteuse et une haleine de chacal. Je me sens sale.

Camoufler l’attirail qui m’équipe est ma priorité. Je réfléchis à la tenue adéquate pendant que je m’enfile le plug. Il est vraiment énorme, massif. En métal, de forme conique, il mesure au moins quinze centimètres de longueur pour un diamètre de cinq ou six centimètres dans sa partie la plus large. Il est très lourd. Je l’enduis généreusement de vaseline et commence à le mettre en place d’une poussée ferme. Heureusement, la pratique régulière de la sodomie a assoupli mon sphincter anal. Malgré tout, j’ai les pires difficultés pour lui faire franchir cette barrière.

Le bruit de la brosse à dents électrique a été remplacé par celui de la douche. Il faut que je me dépêche.

Je pousse de ...