Une mère dévouée (1) - Histoires de Sexe

Une mère dévouée (1)

... quantité de plastique suffisante pour éradiquer les dauphins de la surface du globe. Thierry est au travail, il ne rentrera pas avant dix-huit heures. Dorian peut donc se promener tout nu dans la maison. C’est étrange, depuis que sa mère a vu son sexe, il se sent libéré. Pas dans le sens où il aurait trouvé la paix intérieure, une sérénité d’esprit par rapport à son enveloppe charnelle. Non, pas de conneries bouddhistes. En revanche, il est attiré par l’idée d’infliger au monde la vue de sa queue. Dorian se promène dans le séjour, frotte la boîte à lunettes de son père contre son cul. Sur la table basse repose un magazine avec une femme politique en une ; nez cabossé, charnue, grosse poitrine. Il saisit le magazine d’une main tremblante, et le plaque brutalement contre sa bite.

Il frotte le visage plastifié de la politicienne sur sa bite, sur ses couilles. Puis il le repose. Mis à part quelques traces et un poil, la couverture est inchangée. Même regard, sourire identique pour la politicienne. Pour ceux qui douteraient encore que les politiciens sont des êtres de façade.

Jusqu’alors, Dorian ne comptait pas se masturber. Il l’avait fait sous la douche ce matin. Mais le sentiment grisant d’être seul dans un lieu où vivent d’autres êtres humains, ses parents, qui plus est, les garants de son éducation et de sa moralité, lui donnaient envie de le refaire. En plus, ses réflexions sur la politique l’ont conduit à penser à Bill Clinton et Monica Lewinsky. Il imagine la jolie ...

... blonde pomper le président des Etats-Unis, le sperme présidentiel déferler dans sa gorge vorace. Et déjà, il bande.

A l’étage, au milieu du couloir, il s’arrête. Un frisson d’audace vient de le saisir de la tête aux pieds. Et si... Et s’il se soulageait dans leur chambre ?

Il pousse doucement la poignée de la chambre parentale, temple interdit aux adolescents où tout se passe dans le plus grand secret. A première vue, rien de bien extraordinaire. Une commode en noyer sur laquelle repose une boîte à bijoux, une crème hydratante et des pétales fanés. Un tapis rouge sur le parquet. Le lit double, près de la fenêtre dissimulée par des rideaux blancs en soie. On aurait dit une chambre d’hôtel.

Dorien approche de la commode, et tire délicatement un des tiroirs. Les cravates et chaussettes, pas ce qu’il cherche. Il le referme précautionneusement et en tire un autre. Il a le cœur qui tambourine contre sa poitrine, le front écarlate. Sous ses yeux, les soutiens-gorges et les culottes de maman. En fermant les yeux, il plonge sa main dans le tiroir. Il navigue comme dans un lac de broderie, de dentelle, de surfaces rugueuses et lisses. Les bonnets laissent place aux ficelles, qu’est-ce que ça peut être lisse, le fond d’une culotte et l’intérieur d’un soutif, pour ne pas blesser les mamelons et la peau douce des seins. En fouillant, Dorian imagine les seins de sa mère. Ils sont vraiment énormes, et plutôt fermes pour son âge. Elle n’a pas à rougir en tout cas. Ils doivent lui ...