1. Une mère dévouée (1)


    Datte: 16/10/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: DimStaknov, Source: Xstory

    Dorian est un beau et grand jeune homme, mais il souffre d’une timidité maladive. Ce soir-là, sa mère, Virginie, est parvenue à le convaincre de sortir s’amuser. Ses camarades de lycée organisent une grande fête, au parc. L’air est si doux dehors, le ciel rose, moucheté de nuages, piqué par les étoiles qu’on voit naître dans le jour. Virginie se penche à la fenêtre, ses bras nus posés sur la rambarde à la peinture craquelée. La rambarde remonte ses seins, ils s’étalent sur les côtés, pressés contre le métal. Elle cherche dans la ligne verte et bleu de l’horizon la silhouette de son fils, entouré d’amis. Comment ne pas succomber à la nostalgie de cet instant, la nature comme un poème, le vent sur ses épaules nues, les cieux effondrés et la nuit qui coule sans bruit, infusant le ciel comme un robinet d’eau glacée qu’on aurait mal fermé.
    
    Comment ne pas se souvenir de la chambre de bonne qu’elle occupait à Paris sous les toits brûlants, où elle ne mettait les pieds que pour dormir et étudier ? Les journées au quartier latin, à vagabonder, rien dans les poches, tout dans le cœur : la fureur de vivre. Un sourire se dessine sur ses lèvres, elle a conscience qu’elle sourit. Ils sont tristes, ces sourires qui traversent les âges en une fraction de seconde. Virginie reste sur le balcon jusqu’à ce que la nuit ait englouti la maison d’en face. Puis elle rentre. Elle s’assoit sur le canapé où repose l’Anomalie, le roman que Thierry est en train de lire. Il ne doit pas lui manquer ; ...
    ... dans ce genre de séminaires, on dîne tard et on boit toujours un dernier verre. Virginie s’enfonce dans le canapé, allonge les jambes sur la table basse, et ferme les yeux pour écouter le silence ambiant.
    
    Un long moment plus tard, elle se réveille en sursaut, frissonnante. La fenêtre est restée ouverte, mais les feux crépusculaires se sont éteints. La pièce est plongée dans le noir. A la faveur de la lune, on distingue les aiguilles de l’horloge. Il est près de minuit. Virginie s’apprête à se lever, quand un bruit retentit. Cela vient de l’étage. Dans la maison vide, quelque chose vient de se briser contre le sol. Quelle qu’en soit la cause, elle se doit d’aller vérifier, Thierry et Dorian absents, elle ne peut pas se cacher derrière eux.
    
    Virginie se retrouve face à elle-même : une femme seule, vêtue d’une robe à fleurs – trop courte pour mon âge – qui épouse la forme de ses seins, ses gros seins qu’elle avait mis tant d’efforts à cacher sous des pulls en laine, elle devrait attendre la vingtaine pour commencer à aimer porter des vêtements plus légers, et aujourd’hui, les angoisses de jeunesse remontent soudain, ce corps de femme apparaît comme une malédiction et un terrible danger, l’idée qu’un inconnu ait pénétré par une fenêtre dans la grande maison la cloue sur place, enlacée par les nappes d’obscurité comme un poteau au milieu des flots, ses cuisses sont nues, ses épaules sont nues, sa longue chevelure brune est lâchée, ses seins sont tendus en avant. Si quelqu’un est ...
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