1. Une mère dévouée (1)


    Datte: 16/10/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: DimStaknov, Source: Xstory

    ... entre en son absence, mais elle veut vérifier qu’il n’a pas l’intention de se suicider. L’état psychologique de son fils la préoccupe énormément. Elle a même rencontré un ami d’amis qui est psychiatre. Un vieux libidineux qui n’a pas arrêté de mater sa poitrine en lui parlant de pulsions, de désir de mort, de moi et de surmoi. En même temps, qu’espère-t-elle trouver dans cette chambre ? Un flingue et des munitions ? Un tabouret assorti de sa corde ? Une boîte de médicaments avec un symbole tête de mort dessus pour être bien certaine de leur létalité ?
    
    Non, ces passages sont absolument irrationnels, dictés par l’angoisse maternelle. Elle fouille dans les placards, jette un œil derrière les meubles en vitesse. Au moment de partir, quelque peu rassérénée, ses yeux rencontrent le lit de Dorian. Elle se met à genoux et se penche pour regarder dessous. Une petite malle en cuir s’y trouve. Elle tend le bras au maximum, le visage collé au sol, et parvient à tirer la malle vers elle. Elle la considère pendant un court moment, puis elle se hâte de l’ouvrir et de regarder à l’intérieur afin de dissiper ce mauvais rêve et de se rassurer une bonne fois pour toutes. Moins longtemps elle fouillera, moins grande sera sa culpabilité d’avoir violé l’intimité de son fils. Avec effroi, Virginie observe ce qu’elle vient de trouver dans la malle. La jupe bleue à pois blancs, son maillot de bain. Tachés, souillés. Elle ne met ...
    ... pas longtemps à comprendre : l’odeur est forte, caractéristique.
    
    Elle remet précipitamment les vêtements dans la malle, bien que l’idée qu’ils lui servent à nouveau l’écœure, la pousse sous le lit et quitte la pièce.
    
    Devant le lavabo, elle sent qu’elle est sur le point de vomir. Mais rien ne sort. Il faut que je sorte prendre l’air, ça ira mieux après. Et en effet, en marchant en ville, l’angoisse se dissipe. Elle parvient même à rire de la situation. Ton gamin se paluche avec tes habits, et alors. Tous les gamins ont une bite à la place du cerveau. Rien d’anormal chez Dorian, rien du tout. Juste les hormones.
    
    Avant de rentrer, elle passe acheter chinois. Ca fera plaisir à tout le monde, et ça m’évitera de cuisiner. Dans la rue, une bande de trois garçons la reluquent quand elle passe devant eux. Elle ne peut pas ignorer ces regards qui dévorent sa poitrine. Elle songe alors que Dorian est on ne peut plus normal. C’est même flatteur, si on y pense. Tu n’es plus toute jeune. Si tu fais perdre la tête à des gamins qui pourraient se taper des filles de leur âge, c’est que tu n’as pas perdu toute ta fraîcheur. Virginie se retourne et sourit au petit groupe. Un instant plus tard, une fois les talons tournés, elle prend conscience de ce qu’elle vient de faire, et ralentit le pas, morte de honte. Pourtant, le lendemain, Thierry la surprend à chantonner. Virginie est gaie et légère comme une étudiante à Paris. 
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