1. Latifa reprend du service


    Datte: 13/05/2018, Catégories: f, ff, fff, asie, cadeau, prost, nympho, bizarre, amour, fsoumise, fdomine, humilié(e), vengeance, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme vidéox, pied, Masturbation Oral fdanus, jouet, zoo, sm, donjon, attache, BDSM / Fétichisme baillon, yeuxbandés, fouetfesse, Humour aventure, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... position attachée, sans doute en prélude au spectacle, en guise de préparation. L’une d’elles est certainement Nolwenn dont je sais reconnaître, à courte distance, l’odeur corporelle entre mille. La masseuse augmente l’intensité des vibrations : j’essaie de me détendre afin de bientôt jouir. Être observée de près par des personnes que je ne peux pas voir ne fait que m’érotiser un peu plus. Elles me voient mordre ma lèvre inférieure, prête à exploser dans un jaillissement de mouille. Soudain, la stimulation cesse, me frustrant de l’orgasme.
    
    Bandeau ôté, la lumière parvient à mes yeux, de nouveau, éblouissante. Les deux spectatrices sont bien Nolwenn et la Doctoresse chinoise. Celle-ci s’avance avec une seringue à longue aiguille. J’ai peur. Je ne veux pas être piquée.
    
    — Ne t’inquiète pas, dit Nolwenn : c’est juste un sédatif léger, pour que tu ne ressentes pas ton supplice avec trop d’intensité. Ainsi, ta mort sera douce.
    — Laisse-moi, je t’en prie… attache-toi, torture-moi, fais de moi ce que tu veux, jusqu’à ce que j’en crève si ça te fait plaisir, je ne t’en voudrais même pas. Mais je n’ai pas besoin de cela… je ne veux pas de tes cochonneries dans mes veines.
    — Ne bougez pas, dit la femme médecin au crâne écarlate tatoué qui semble plus menaçante que jamais. Je vous promets que je ne vous ferai pas mal si vous ne résistez pas, et après, vous vous sentirez bien, apaisée.
    
    Mais me sentir artificiellement bien n’est pas du tout ce que je veux. Toute ma vie, j’ai ...
    ... toujours voulu, au contraire, tout vivre intensément, quitte à souffrir. D’ailleurs, à cause de ma récente expérience, je doute que ce soit vraiment un sédatif. Au moment précis où l’aiguille s’enfonce mon bras, j’effectue, malgré mes liens, le mouvement sec qui brise l’aiguille et fait tomber la seringue au sol, où le produit se répand. Là, j’ai mal. Qu’importe.
    
    — Tss, quel gâchis, fait la Doctoresse en ôtant le morceau d’aiguille restée plantée dans mon bras. C’était la dernière dose. Il me faudrait trop de temps pour en préparer une autre.
    — Tant pis pour toi, Latifa, dit Nolwenn. C’était la dernière chose que je pouvais faire pour t’aider. En conséquence, tu vas dérouiller d’une manière que tu n’imagines même pas. Je ne voudrais pas être à ta place.
    
    La Doctoresse me libère les mains et me propose une dernière cigarette que je refuse – j’ai arrêté, c’est mauvais pour la santé –, et me tend un verre de rhum que je prends pour le lui balancer à la figure. Elle hausse les épaules.
    
    On me laisse seule avec Adrienne qui me tend mes vêtements aussitôt enfilés. Ensuite, des fers ceignent mes poignets ensemble, dans mon dos, ainsi que mes chevilles, reliés à de lourdes chaînes elles-mêmes scellées dans le mur. Pas de danger que je m’échappe.
    
    Je dévisage ma jolie geôlière, apparemment postée là pour me surveiller personnellement. Elle est toute jeune, sans doute pas beaucoup plus de vingt ans, et me sourit tristement. Je lui rends naturellement son sourire.
    
    — Je ne sais ...
«12...303132...50»