1. Latifa reprend du service


    Datte: 13/05/2018, Catégories: f, ff, fff, asie, cadeau, prost, nympho, bizarre, amour, fsoumise, fdomine, humilié(e), vengeance, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme vidéox, pied, Masturbation Oral fdanus, jouet, zoo, sm, donjon, attache, BDSM / Fétichisme baillon, yeuxbandés, fouetfesse, Humour aventure, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... flageolantes refusent obstinément de me porter pour fuir. Je veux hurler, mais aucun son ne vient.
    
    Téléphone. Nous sommes samedi, il est six heures du matin. Qui est l’enfoiré qui m’a brutalement extraite de mon rêve ? J’aime les songes érotiques, y compris ceux qui se transforment en cauchemar et conduisent à des visions fantastiques de luxure et d’horreur qui me font mouiller dans mon grand lit solitaire. À demi consciente, j’attrape mon smartphone à tâtons tout en maudissant celui ou celle qui est à l’autre bout jusqu’à la septième génération.
    
    — Latifa ? C’est Élodie, tu sais, la capitaine de police nantaise. Ça va, depuis deux ans qu’on ne s’est pas vues ?
    — Ça va, fais-je d’une voix pâteuse. T’as vu l’heure ? Tu ne dors jamais, le week-end ?
    — OK, c’est un peu tôt, je sais. Mais j’ai un souci, je t’explique. On a retrouvé cette nuit le cadavre d’une femme le long de la voie ferrée. Impossible de mettre un nom sur la victime. Pour tout indice, on a son carnet d’adresses, et devine quoi ? Dedans, il n’y a pas beaucoup de noms, mais le tien y figure. Alors, j’ai besoin de ton aide pour l’identifier. Ce sera rapide, je te promets, mais il faudrait que tu viennes. Au besoin, je t’héberge pour la nuit.
    — Une femme que j’ai connue a été retrouvée morte ? Assassinée ?
    — C’est compliqué… Mais viens, je t’expliquerai sur place. Viens au commissariat central qu’on appelle Waldeck. Tu connais le chemin, puisque tu es déjà venue. Je t’attends. Bisous.
    
    Trois heures ...
    ... après, les 450 kilomètres qui nous séparent sont avalés par ma nouvelle moto. Il suffit de faire attention aux radars fixes dont je connais bien l’emplacement. Je grimpe les escaliers quatre à quatre et arrive essoufflée à son bureau où rien n’a changé en deux ans.
    
    — Super, merci d’être venue si vite, dit-elle en me faisant la bise. Viens, on va à la morgue de l’hôpital. Le mieux est que tu l’identifies directement, plutôt que sur des photos. Ça ne t’impressionne pas trop de voir un cadavre ?
    — Si tu veux savoir, la nécrophilie à la Baudelaire, trouver du charme et de la poésie à des cadavres, ce n’est pas trop le truc qui m’allume. Mais je vais faire avec.
    
    Le centre hospitalier n’est pas loin : c’est une belle promenade qui aurait pu être sympathique sans sa destination macabre. Quand l’employé relève le drap qui recouvrait complètement le corps, le souvenir de cette personne me revient aussitôt. Carine. La petite brune toute mignonne que j’ai rencontrée un soir de blues. Elle avait très envie de câlins cent pour cent féminins, ce que nous avons fait cette nuit-là. L’expression de son visage est frappante. On dirait qu’elle a vécu un moment à la fois terrible et plein de volupté : l’expression d’un orgasme à la puissance dix.
    
    — Elle est morte de quoi ?
    — Justement, c’est encore un mystère, dit la policière. Son corps ne porte aucune trace de violence. C’est une équipe d’éboueurs qui l’a retrouvée entièrement nue, en fin de nuit, le long de la voie ferrée, entre la ...
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