Latifa reprend du service
Datte: 13/05/2018,
Catégories:
f,
ff,
fff,
asie,
cadeau,
prost,
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bizarre,
amour,
fsoumise,
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humilié(e),
vengeance,
jalousie,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
vidéox,
pied,
Masturbation
Oral
fdanus,
jouet,
zoo,
sm,
donjon,
attache,
BDSM / Fétichisme
baillon,
yeuxbandés,
fouetfesse,
Humour
aventure,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... je ne peux plus retenir mes larmes. Non parce que j’ai peur de la mort, mais parce que l’amour que nous partagions est mort.
— À demain, me dit-elle avant de fermer la porte. Dors bien. Il faut que tu sois en forme pour ton dernier jour.
Allongée sur le lit, je ne parviens pas à m’endormir. Les heures passent dans un silence troublé seulement par la musique monotone de la ventilation. Pas si monotone que cela, d’ailleurs : le souffle ressemble au chuchotement d’une voix humaine. Ou plutôt : deux voix humaines. J’approche mon oreille du conduit grillagé. J’arrache même le grillage : tant pis si on me voit par la caméra. Maintenant, je reconnais la Doctoresse à son accent chinois, et Nolwenn qui ne peuvent se douter que j’entends leur conversation.
— Je ne comprends pas : j’ai attendu près d’une heure derrière la porte pour l’intercepter dès qu’elle tenterait de partir, dit la première, mais elle n’est pas venue. Tu lui as bien donné la clé ?
— Mais oui. Elle a juste choisi de rester, volontairement. Je n’ai rien fait pour la retenir.
— Elle veut se suicider ou bien elle croit que le spectacle de demain sera une aimable partie de galipettes entre filles ?
— Ni l’un ni l’autre : elle a en elle une force et une liberté que tu ne peux pas imaginer.
— En tout cas, dommage : j’adore lire le désespoir dans les yeux des prisonnières quand elles découvrent qu’il n’a jamais été question de les laisser partir. C’est ce qu’on appelle la torture par l’espoir.
— Elle est ...
... imperméable à tes idées perverses. Tu verras que demain soir, elle marchera vers son supplice la tête haute, sans qu’il soit besoin de la traîner.
— Demain soir, elle découvrira surtout sa douleur. En attendant, tu veux bien me passer la clé de sa cellule, s’il te plaît ?
— Tu veux faire quoi ?
— Euh… abuser un peu d’elle, quoi ! À chacune son tour, non ?
— Pas question ! Il faut qu’elle se repose, pour être en forme demain.
— Mais je ne lui infligerai pas de sévices, ou alors des tous petits, tous gentils, qui ne se verront pas ! S’il te plaît, Nolwenn !
— Je sais bien que tu ne demandes pas mieux que de rendre service, mais j’ai dit : non. Je te rappelle qu’ici, c’est moi qui décide. Je ne veux même pas savoir quelle idée démoniaque a germé dans ton cerveau malade, au sujet de ces « tout petits sévices ».
— Égoïste ! Tu la veux pour toi seule, parce qu’elle est belle. Et puis, je vois bien l’éclair qu’il y a dans tes yeux quand tu parles d’elle. Tout à l’heure, quand vous étiez ensemble, j’ai regardé les écrans de surveillance de sa cellule, et ce que j’ai vu m’a bien excitée. Elle est douce et fait très bien l’amour, elle te baise comme personne d’autre, et toi, même si tu ne veux pas l’avouer, tu es encore amoureuse d’elle…
Une claque sonore s’abat sur la joue de la Doctoresse. Pour la faire taire.
— Tu verras bien demain, pendant le spectacle, si je l’aime encore, et en attendant, tu ferais bien d’aller te coucher, toi aussi. Tu as des cernes sous tes yeux. Ou ...