Latifa reprend du service - Histoires de Sexe

Latifa reprend du service

... Julia, intervient Élodie. Le médecin légiste pense qu’elle a été chatouillée et masturbée à mort. Son cœur a fini par lâcher. Elle avait des problèmes cardiaques ?
— Non, pas que je sache. Vu ce qu’on faisait ensemble, elle me l’aurait dit.
— Écoutez, elle est sans doute décédée au cours d’un jeu sexuel qui a mal tourné. Si c’était avec vous, ne jouez pas la comédie et dites-le-nous. Un accident, ce n’est pas un crime, et vous ne pouviez pas prévoir le drame. Bien sûr, vous débarrasser de son cadavre le long d’une voie ferrée n’était pas une chose à faire, et dans cette hypothèse, je comprends mal pourquoi vous êtes allée jusqu’à Nantes.
— Mais ce n’est pas moi qui l’ai tuée, même par accident ! Cela fait une semaine que je ne l’ai pas vue ! D’ailleurs, je n’ai pas de voiture, même pas le permis, vous pouvez vérifier : comment aurai-je pu la transporter aussi loin ? Sur mes épaules, dans le TGV, peut-être ? C’est monstrueux de me soupçonner comme ça !

Ses larmes redoublent.

— Calmez-vous, je vous crois.

J’interviens pour calmer le jeu.

— Vous voulez que je vous fasse du bien ? N’hésitez pas à demander : nous sommes là pour vous.
— Oh, oui ! Vous, vous êtes gentille !

Elle se couche sur le dos et écarte les jambes, invitation explicite au cunnilinctus. Je m’installe confortablement sur le ventre et prends le temps de humer le délicieux petit chat qui s’offre à mon regard, à mon odorat et à ma bouche gourmande. La zone intime est déjà tout humide en ...

... prévision des douceurs saphiques que je me propose de prodiguer à la belle éplorée qui pousse un « hummm » d’aise au premier contact entre ma langue et la petite colline turgide et rosée.

Julia repose sa tête sur la cuisse d’Élodie qui, assise sur le bord du lit, caresse doucement les cheveux. Ses mains s’aventurent parfois sur les seins durcis par la volupté, le long cou blanc et les salières profondes.

— Je vous en supplie, dites-moi que c’est un cauchemar érotique et que je vais bientôt me réveiller.
— Malheureusement, c’est vrai, dit l’officier de police.
— Alors, promettez-vous que vous allez retrouver ceux ou celles qui l’ont tuée, que ce soit un meurtre ou un accident.
— Je vous promets de faire tout mon possible pour cela. Mais j’aurai besoin de votre aide, pour reconstituer son tissu de relations.
— Je me rends compte que je la connaissais assez peu. Nous sommes orphelines, et nous nous sommes toujours vues en tête à tête. Elle ne m’a jamais fait rencontrer ses amies ni ses conquêtes d’un soir.
— Vous ne connaissez vraiment personne qui ait été en contact avec votre sœur ? Et elle faisait quoi, comme métier ?
— Non, personne. Elle était artiste peintre, mais vendait assez peu de tableaux. Je ne sais pas au juste de quel argent elle vivait, mais elle ne manquait de rien. Elle avait un train de vie confortable. Parfois même, elle m’offrait des cadeaux somptueux, comme un voyage en Australie, l’année dernière. Ah !

Je sens son petit clitoris se contracter au ...